jeudi 30 novembre 2017

Ces choses là (3ème partie)


C'est l'histoire de deux mecs qui se retrouvent dans la cuisine un matin, avec cet air niais accompagnant la question : "Alors, heureux ?". Ils ne sortent pas d'une nuit d'amour intense, mais d'une journée d'accomplissement qui le fut tout autant. Les préliminaires ont duré plus d'une année, tant il fallait avoir confiance en soi et en l'autre pour se lancer.

C'est l'histoire d'un mec, un temps chômeur, devenu super-héros aux yeux de ses filles pour l'éternité.

C'est aussi et, peut-être surtout, pour ces choses là que j'y retournerai en 2019, avec mon vieil ami David.



PS : étant volontier polygame en triathlon, cela me ferait plaisir de retrouver Quenotte, Martin, Vincent et BipBip à Maastricht ...




mercredi 22 novembre 2017

Le bonnet ; ce bonnet



Je crois bien que le bonnet de bain est l’accessoire plus insignifiant du triathlète ; surtout de ceux qui n’ont pas peur du ridicule.

Quand ma fille, Solène, m’a demandé pourquoi j’en portais un ; je lui ai répondu que c’était pour aller plus vite dans l’eau.

Quand Mélanie, la maître-nageuse, m’a posé la même question ; l’explication basée sur l’hydrodynamisme devenait obsolète. Je lui indiquais alors que je le mettais afin de protéger mes oreilles et le reste de l’ORL ; particulièrement lors de mon dos crawlé, effectué dans mon style caractéristique. Celui-là même qui m’oblige à prévenir les surveillants de baignade, qui risqueraient de croire que je me noie alors que j’agite les bras*.

Quand j’ai attrapé ce rhume qui rapproche l’homme de la mort, comme la coupure de papier**, cette hypothèse était également discréditée.

Je me suis alors résolu à l’évidence : « le » bonnet est bien l’accessoire le plus inutile du triathlète.

La raison pour laquelle je porte « ce » bonnet n’est pas physiologique mais purement psychologique. C’est un signe d’appartenance. Un clin d’œil à mes anciens copains du FIT, qui, j’espère, nagent encore avec … ou nagent encore … tout court !


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* Ne vous inquiétez pas, je nage bien plus propre et avec davantage d’aisance depuis que je suis passé à 3 séances de natation par semaine : « quand on s’entraîne, on progresse », comme je le dis à Solène … et ce n’est pas du bluff ici !

** voir l’excellent sketch de Florence FORESTI : J’aime pas les garçons, à partir de 3:15, si vous avez peu de temps ; mais ce serait dommage de ne pas profiter de son intégralité.

dimanche 5 novembre 2017

Ces choses là (2ème partie)



Après la force des mots*, le choc des photos !

Ah, Paris-Match et New Look peuvent aller se rhabiller ! Pas forcément leurs sujets …
Ce slogan et cette allusion, exceptionnellement graveleuse, pour exprimer toute la puissance de cette image et l’excitation qui en ressort.

C’est une capture d’écran, extraite après 11 minutes d’un reportage sur l’Ironman de Vichy 2017**. Ce n’est pas tant que je sois une star, que j’ai un super attaché de presse. Quenotte et son œil de lynx ayant visionné la vidéo à sa diffusion et s’étant empressé de me la partager. 

Ce souvenir humidifie mes yeux, comme cet arrosage inonda mon corps de substances salvatrices.

J’avais besoin d’eau pour me rafraîchir, tant la chaleur et le poids de la course risquaient de me conduire à la surchauffe.

J’avais besoin de ces sourires et de cette estime. Or, Yves avait raison : les bénévoles de Vichy sont simplement géniaux. Le concept est assez simple avec eux. Ils applaudissent chacun des concurrents. Si tu leur renvoies un sourire, c’est la ola. Si tu leur dis merci, tu es champion du monde !

Si donc l’un d’entre eux peut lire ces lignes, elles lui confirmeront à quel point son rôle a été précieux est apprécié. Si c’était l’un des deux compères du 1er ravitaillement de la course à pieds, qu’il sache que je trinque à sa santé à chaque fois que je bois du rosé. Il comprendra …

En visionnant ces trois secondes de vidéo, vous constaterez que je tourne sur moi-même. Il fallait que me rafraîchisse intégralement, c’est vrai. Mais, à la réflexion, cette danse ressemble à celle du Docteur E. BROWN lorsqu’il parvient à renvoyer Marty vers le Futur. C’est celle de la satisfaction car, à ce moment, je savais que j’irai au bout. Et si vous en observez la fin, vous pourrez lire sur mes lèvres : « Merci ».


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* Lire le précédent article et, surtout, ce SMS de BipBip qu’il relate

** Pour ceux qui ne pourraient lire le lien hypertexte, voici l’adresse https://vimeo.com/232004183. J'apparais à la 11ème minute ; mais cela ne doit pas vous dissuader de regarder le reste de la vidéo.