On a beau chercher des
mantras, synonymes de sagesse, rien ne vaut cette citation de notre enfance !
J’adore
quand un plan se déroule sans accroc, alors que je quitte
le peloton des « 2h45 » à l’entame du 3ème et ultime tour
des 30 bornes de Saint Paër. La stratégie que j’avais annoncée avant la course à
Quenotte est (enfin !) respectée. Ça fait du bien fou de sentir le corps
autant à l’écoute de son esprit. De rejouer au chat, après avoir tenu le rôle
de la souris sur mes dernières compétitions.
J’adore
quand un plan se déroule sans accroc. Et, au-delà de faire
une belle course, les objectifs étaient de fixer et tenir une allure pour l’Ironman ;
de me (re)mettre en confiance sur mes capacités pédestres. Il y a une dizaine d’années,
j’étais parti avec les 2h30 avant de me concentrer d’avantage sur les autres
disciplines du triathlon. Certes, j’ai progressé en natation et en vélo, mais
au détriment de mon sport de base et, surtout, de l’épreuve la plus difficile à
réaliser sur l’Ironman. Combien de triathlètes faillissent sur ce fameux
marathon transformant le triathlon en quadrathlon ; la marche à pieds –
douloureuse et subie – s’ajoutant aux trois autres. Combien d’espoirs de
chronos envolés ? « Ne
néglige pas la course à pieds » m’a toujours alerté BipBip.
[Je profite de sa citation
pour vous inviter à nouveau à lire son blog http://fred-ironbipbip.blogspot.fr/]
J’adore
quand un plan se déroule sans accroc. Et dire que je n’étais
pas certain de courir encore la veille, notamment en raison d’une lombalgie.
Mais, cela ; ce n’est qu’un de ces aléas qui font partie du « long ».
Car une course longue n’est pas un long fleuve tranquille. Passé 8h de courses,
il y a inéluctablement un truc qui va clocher. « Il faut se préparer au pire et profiter du meilleur ». David,
5 Ironman et 21 années d’amitiés, m’a dit un truc dans le genre que je fais
mien. Alors, j’ai adapté mes ambitions et ma foulée, particulièrement dans les
descentes. Et j’ai profité !
J’adore
quand un plan se déroule sans accroc. Durant ce dernier
tour, je gagnerai 3mn sur le peloton des 2h45 et cette compagnie aussi agréable
qu’efficace. J’ai pu améliorer ma vitesse de près de 5% après 2h d’effort,
terminant cette course en 2h42. C’est bon pour le moral.
J’adore
quand un plan se déroule sans accroc. Et quand le copain,
Quenotte, est également content de sa course, c’est encore mieux de partager !
Il a accroché les 2h30 : quand je vous disais qu’il était en jambe et qu’il
avait progressé le bougre.
J’adore
quand un plan se déroule sans accroc. Derrière cette course,
il y avait aussi (surtout) la validation de l’entraînement entrepris depuis le
début de l’année et une projection sur l’avenir. Là encore, j’ai beau chercher
une image subtile, l’expression la plus efficace reste enfantine « j’suis
dans l’coup !»
Tout ça devient fort passionnant. Votre saine rivalité ( Loulou/Quenotte) vous tire vers le haut . De grâce plus de selfie, il m'a induit en erreur sur votre état de forme qui semble être dans le bon timing. J'espère qu'après ces excuses, nous aurons de superbes photos en plein effort, faisant ressortir votre harmonieuse musculature.......
RépondreSupprimerC'est une bonne chose de se sentir en confiance dans le secteur pédestre. Tu verras, le jour J, la CAP est la plus impitoyable sur IM. Gagner en capital confiance en CAP c'est bon pour le moral. Tenir cette allure de 5'25'' sur IM sera une autre histoire.
RépondreSupprimerMerci pour le clin d'oeil.
Bonne préparation à vous deux !
Looping.
Pour vous répondre à tous les deux : moins de 4h et de 66 kilos, ce sera déjà pas mal au vu de mon potentiel, que vous connaissez ;-)
SupprimerEn tous cas, merci de nous suivre : c'est un sacré levier de motivation en fait !