lundi 6 février 2017

Un week-end de sport



Vous me connaissez-bien maintenant. Il m’est difficile de résister à la tentation de mentionner mes humoristes préférés dans mes publications. Car il faut avouer que, au-delà de l’hommage à mon ancien président de club de triathlon se nommant également Daniel, mon week-end a été assez caricatural. Oui, j’aime la course à pieds, le rugby, la natation, le vélo, le foot US et surtout le sport J

Tout a donc commencé en ce samedi matin. Ces moments où tu pars courir, « parce qu’il faut bien faire cette séance clef prévue », alors qu’il fait froid et qu’il pleut. Le pire, c’est de commencer par une heure de footing avant d’accélérer et trouver les sensations du sportif ; tantôt virevoltant, tantôt guerrier résistant à la douleur. En réalité, même si c’est qui fait le plus mal, ce n’est pas le plus difficile. Non, décidemment, courir une heure sous la flotte avant de lâcher les chevaux ; ça, c’est véritablement le plus dur. Seulement voilà ! Le footing à cet avantage qu’il permet de rencontrer d’autres passionnés et de papoter. Alors que je rumine après 30mn, j’entends une foulée aérienne à l’arrière. Naturellement, je bombe le torse et accélère un chouïa avant de faire plus ample connaissance, lorsque Nicolas, me rejoint. « Je viens de démarrer le course à pieds ; j’ai arrêté de fumer il y a un an  … et j’ai fait 3h30 à mon premier marathon en octobre » : le genre de facilité qui énerve un peu les besogneux de mon espèce ! M’enfin cela se limite à l’aspect sportif et je suis persuadé que Nicolas a les 60 km du Radicatrail dans les jambes.« Oui, mais toi, Etienne, tu vas être Ironman ». Sympa et valorisant comme remarque, et non sans me rappeler la lutte fratricide de Martin. Son frère est encore plus fort que lui à vélo, ce qui n’est pas peu dire, … « mais toi, Martin, tu es Ironman ». Bref, les kilomètres défilent vite, dans tous les sens du terme, avec Nicolas. J’ai accepté avec plaisir sa proposition de faire toute la sortie ensemble. Les yeux rivés sur le cardio, pour conserver l’esprit et l’objectif de la séance : courir longtemps et faire monter les pulsations à l’allure de course trois quarts d’heure. Comme il est plus fort que moi, c’est assez facile de rester au-dessus des 160 bpm ; fréquence que je vise pour les 30 bornes de Saint Paër, où je le retrouverai. Arrivé à la maison, après 2h de course, les données de la montre confirment que l’exercice a été réalisé. Bref : merci Nicolas de m’avoir permis de concilier l’utile et l’agréable !

L’après-midi sera consacrée à la première journée du Tournoi des VI Nations avec la seule personne qui braille plus que moi devant un bon match de rugby : ma chérie <3! Vous connaissez le score et la déception des bleus. Que cela me serve de leçon : la somme des petites erreurs individuelles peut profondément entacher la performance finale. Dans ce blog, je parle souvent de mental. Dans le mental, il y a aussi (surtout ?) la capacité de concentration.

Dimanche matin, je vais récupérer en piscine. J’essaie, justement de rester attentif à ma (très) modeste technique. Les 3,1 km passent bien qualitativement et quantitativement. Sur les autres saisons, il me fallait attendre le mois de mai pour réaliser une séance de cette longueur dans une semaine de 8 heures. Là, c’est la deuxième de la semaine qui comptera le même volume, alors même que je n’ai pas encore sorti le vélo (permettant de faire des entraînements des plus de deux heures). En bref, comme je l’écrivais à Quenotte : « j’suis dans l’tempo ». D’ailleurs, lui, c’est un véritable guerrier car il est quand même sorti à vélo ! C’était prévu pour moi, mais découragé par la pluie et l’abandon de mes sparing partners du jour – David et Martin – j’ai inversé mes séances.

Dimanche 18h : c’était donc vélo d’appartement très souple, histoire de tourner les jambes et d’atteindre le volume hebdo visé … juste pour le moral ! C’est le genre de séance que je passe à regarder des vidéos sur tablette. Cette fois-ci, point de reportage de triathlon ou de séance de training télévisée avec de jolis minois pour se motiver*. Place à la préparation du Super Bowl ! Un prétexte de retrouvailles traditionnel avec l’ami JC, puisque je ne peux plus compter sur lui pour m’accompagner dans mes périples sportifs, comme cela a été le cas à mes débuts.

En arrivant chez lui, j’avoue à ce fan des Patriots, que j’ai une préférence pour les Falcons. Je suis impressionné par leur collectif, que j’ai aperçu juste avant. Oui, les Patriots sont spectaculaires. Mais, en ancien libéro que j’ai été, j’adore l’aspect organisationnel des équipes de sport co. Tout autant que cet adage du foot US : « la défense fait briller ; l’attaque fait gagner ». Non, ce n’est pas parce qu’on pratique un sport individuel, que l’on n’apprécie pas les sports (vraiment) collectifs ! C’était le 3ème Super Bowl que je regardais en direct avec JC et ses explications éclairées. De loin le plus palpitant. Les Falcons qui s’enflamment tant ils dominent les deux premiers quart temps. Les Patriots qui pratiquent un jeu risqué et peu efficace en 3ème (2 kicks à 10 yards), avant de coller un 19-0  dans le 4ème sur des phases, d’une propreté dont s’inspireront les écoles de foot US : un match gagné sur la concentration et le mental. Toute ressemblance avec le triathlon serait d’autant moins fortuite que l’euphorie des Falcons est probablement comparable à celle que l’on ressent avant une hypoglycémie en compétition.

Oui, décidément, j’aime la course à pieds, le rugby, la natation, le vélo, le foot US et surtout le sport J


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* merci pour l’adresse du site Martin ;-)!

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