Vous me connaissez-bien
maintenant. Il m’est difficile de résister à la tentation de mentionner mes
humoristes préférés dans mes publications. Car il faut avouer que, au-delà de
l’hommage à mon ancien président de club de triathlon se nommant également
Daniel, mon week-end a été assez caricatural. Oui, j’aime la course
à pieds, le rugby, la natation, le vélo, le foot US et surtout le sport J
Tout a donc commencé en
ce samedi matin. Ces moments où tu pars courir, « parce qu’il faut bien faire cette séance clef prévue »,
alors qu’il fait froid et qu’il pleut. Le pire, c’est de commencer par une
heure de footing avant d’accélérer et trouver les sensations du sportif ;
tantôt virevoltant, tantôt guerrier résistant à la douleur. En réalité, même si
c’est qui fait le plus mal, ce n’est pas le plus difficile. Non, décidemment,
courir une heure sous la flotte avant de lâcher les chevaux ; ça, c’est
véritablement le plus dur. Seulement voilà ! Le footing à cet avantage
qu’il permet de rencontrer d’autres passionnés et de papoter. Alors que je
rumine après 30mn, j’entends une foulée aérienne à l’arrière. Naturellement, je
bombe le torse et accélère un chouïa avant de faire plus ample connaissance,
lorsque Nicolas, me rejoint. « Je viens
de démarrer le course à pieds ; j’ai arrêté de fumer il y a un an …
et j’ai fait 3h30 à mon premier marathon en octobre » : le genre
de facilité qui énerve un peu les besogneux de mon espèce ! M’enfin cela se limite à l’aspect
sportif et je suis persuadé que Nicolas a les 60 km du Radicatrail dans les
jambes.« Oui, mais
toi, Etienne, tu vas être Ironman ». Sympa et valorisant comme
remarque, et non sans me rappeler la lutte fratricide de Martin. Son frère est
encore plus fort que lui à vélo, ce qui n’est pas peu dire, … « mais toi, Martin, tu es Ironman ».
Bref, les kilomètres défilent vite, dans tous les sens du terme, avec Nicolas.
J’ai accepté avec plaisir sa proposition de faire toute la sortie ensemble. Les
yeux rivés sur le cardio, pour conserver l’esprit et l’objectif de la séance : courir longtemps et faire monter les pulsations à l’allure de course trois
quarts d’heure. Comme il est plus fort que moi, c’est assez facile de rester
au-dessus des 160 bpm ; fréquence que je vise pour les 30 bornes de Saint
Paër, où je le retrouverai. Arrivé à la maison, après 2h de course, les données
de la montre confirment que l’exercice a été réalisé. Bref : merci Nicolas
de m’avoir permis de concilier l’utile et l’agréable !
L’après-midi sera
consacrée à la première journée du Tournoi des VI Nations avec la seule
personne qui braille plus que moi devant un bon match de rugby : ma
chérie <3! Vous connaissez le score et la déception des bleus. Que cela me
serve de leçon : la somme des petites erreurs individuelles peut
profondément entacher la performance finale. Dans ce blog, je parle souvent de
mental. Dans le mental, il y a aussi (surtout ?) la capacité de
concentration.
Dimanche matin, je vais
récupérer en piscine. J’essaie, justement de rester attentif à ma (très)
modeste technique. Les 3,1 km passent bien qualitativement et quantitativement.
Sur les autres saisons, il me fallait attendre le mois de mai pour réaliser une
séance de cette longueur dans une semaine de 8 heures. Là, c’est la deuxième de
la semaine qui comptera le même volume, alors même que je n’ai pas encore sorti
le vélo (permettant de faire des entraînements des plus de deux heures). En
bref, comme je l’écrivais à Quenotte : « j’suis dans l’tempo ». D’ailleurs, lui, c’est un véritable
guerrier car il est quand même sorti à vélo ! C’était prévu pour moi, mais
découragé par la pluie et l’abandon de mes sparing partners du jour – David et
Martin – j’ai inversé mes séances.
Dimanche 18h : c’était
donc vélo d’appartement très souple, histoire de tourner les jambes et
d’atteindre le volume hebdo visé … juste pour le moral ! C’est le genre de
séance que je passe à regarder des vidéos sur tablette. Cette fois-ci, point
de reportage de triathlon ou de séance de training télévisée avec de jolis
minois pour se motiver*. Place à la préparation du Super Bowl ! Un
prétexte de retrouvailles traditionnel avec l’ami JC, puisque je ne peux plus
compter sur lui pour m’accompagner dans mes périples sportifs, comme cela a été
le cas à mes débuts.
En arrivant chez lui, j’avoue
à ce fan des Patriots, que j’ai une préférence pour les Falcons. Je suis
impressionné par leur collectif, que j’ai aperçu juste avant. Oui, les Patriots
sont spectaculaires. Mais, en ancien libéro que j’ai été, j’adore l’aspect
organisationnel des équipes de sport co. Tout autant que cet adage du foot US :
« la défense fait briller ; l’attaque fait gagner ». Non, ce n’est
pas parce qu’on pratique un sport individuel, que l’on n’apprécie pas les
sports (vraiment) collectifs ! C’était le 3ème Super Bowl que
je regardais en direct avec JC et ses explications éclairées. De loin le plus palpitant. Les Falcons
qui s’enflamment tant ils dominent les deux premiers quart temps. Les Patriots
qui pratiquent un jeu risqué et peu efficace en 3ème (2 kicks à
10 yards), avant de coller un 19-0 dans le 4ème
sur des phases, d’une propreté dont s’inspireront les écoles de foot US :
un match gagné sur la concentration et le mental. Toute ressemblance avec le
triathlon serait d’autant moins fortuite que l’euphorie des Falcons est
probablement comparable à celle que l’on ressent avant une hypoglycémie en
compétition.
Oui, décidément, j’aime la course à pieds, le rugby, la natation, le vélo, le foot US et surtout le sport J
* merci pour l’adresse
du site Martin ;-)!
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