JC, c’est l’homme de mes premières fois … en triathlon. 1er
Distance Olympique, avec Willy à Noyon (2008) et 1er longue distance
au Doussard avec Ben (2009). J’évoquais, avec émotion, le triathlon par équipe
de Caen. Ce dernier figure également sur le podium de mes meilleurs souvenirs.
Si vous êtes sages et enthousiastes, je le mettrai en forme pour le blog. Cette
proposition vaut également dans l’hypothèse, bien plus probable, d’un manque d’inspiration.
Car cette semaine de pic, à 19h, annoncait que le plus dur
était à venir. Paradoxalement, c’est « normal », si j’ose dire, d’être
fatigué après s’en être mis plein la gu….ibole. L’exercice est des plus basiques :
tu nages, tu pédales et tu cours même si tu as mal. « I’ll sleep when I’m dead » comme le chante Bon Jovi et comme le scande Anthony Leroy ,quand il
avale les kilomètres, comme on avale des pintes à la Saint Patrick. Autrement
dit, tu te contentes de « faire le
job », pour employer l’expression de Quenotte.
La suite est plus difficile, car bien plus subtile. Il
faut d’abord jouer avec justesse et finesse sur les sollicitations et les
plages de récupération. Et puis, il faut continuer à se motiver, malgré la
fatigue et une baisse de charge. C’est facile de trouver un levier en se disant
que l’on va rouler 30 mn de plus le dimanche. Bien moins, quand il s’agit de ne
rouler « que » 3h30. « No
pain, no gain ». Oui. Mais, il faut y ajouter que « sans repos, point de salut ». C’est
l’art délicat de la surcompensation.
Arriver (trop) fatigué sur une compétition ne te permet pas d’espérer mieux que si
tu t’es entraîné à un train de sénateur … et que tu as été aussi (peu) assidu
que lui.
Bref, bien des réflexions sur mes ressentis et les
perspectives d’entraînement à venir. C’est à ce prix, que je réussirai. Alors
que je vous écris ces lignes, mes séances sont planifiées jusqu’au 26 aôut. Une
carnet de commandes à un mois, que bien des entrepreneurs aimeraient. Un carnet de
commandes, dont j’ai fondamentalement besoin … psychologiquement. Je dois me
rassurer sur le fait que je suis dans le vrai : toujours cette question de
confiance. Celle que je retrouve en m’autosatisfaisant : « C’est logique que je relâche ici, car le
lendemain m’attend une séance délicate ». Ma programmation permet donc
de me réconforter, tout autant que les échanges que j’ai avec ma Team Vichy,
ainsi qu’avec JC, en ce samedi pluvieux.
C’était une séance de course à pied en forêt. 50 mn à
courir, s’oxygéner et échanger … toujours. Il est en VTT car n’est plus au même
niveau que celui avec lequel je l’ai laissé à Belfort en 2012. Mais ça reste un plaisir. Celui-là même,
que je m’étais promis
de ne pas oublier. MERCI ! Ce moment arrivait à point nommé. Alors, je décide de lui rendre l’appareil. Ce, en
lui proposant faire un nouveau long avec lui. Long, dont il a besoin pour se
motiver à aller s’entraîner. Long, dont il aura besoin comme une étape pour
réaliser son rêve en 2020 : l’Embruman. Rendez-vous donc en Bretagne, fin
septembre 2018 pour la Triskel Race !
Et tant qu’à avoir ces perspectives, dont j’ai besoin, je
n’ai pu que me réjouir lorsque David m’a indiqué ne pas être certain de
réaliser sixième ironman en 2018. « Tant
mieux : on le fera ensemble en 2019 ! »
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