lundi 5 février 2018

Besoin de Lumière (1ère partie)

Besoin de lumière en cette période durant laquelle Rouen a battu ses records de pluviométrie et de manque d’ensoleillement.

Besoin de lumière et de vitamine D. La fatigue est omniprésente. Cela fait deux dimanches que je ne mets pas de réveil pour aller faire de vélo avec les copains. Je parviens à faire ma séance dominicale de sport, mais plus tardivement. Surtout, je déclare forfait pour notre traditionnelle nuit du SuperBowl avec JC.

Besoin de lumières ; celles de Romaric, pour progresser en natation. Ma tête sait ce qu’il faut faire, mais cela reste obscur pour mes jambes.

Besoin de lumière dans cette séance de home-trainer, dont l’intensité m’a fait fermer les yeux à maintes reprises.

Besoin de lumières … mais j’en ai eues. 

J’ai eu cette chance de retrouver Nicolas, dimanche. Pas mon compère de VTT (entre autres !), mais ce runner que je n’avais pas revu depuis près d’un an. J’espère que l’article vous rafraichira la mémoire, comme nos échanges furent revigorants. Lui aussi, a atteint son objectif de bien belle manière et s’en fixe un nouveau. Lui aussi, me disait combien il avait apprécié les derniers kilomètres de son premier ultra-trail.

Besoin de « la Lumière du Long ». De ces ultimes foulées ; immenses et indescriptibles. Peut-être aussi mystiques ; mais, surtout, cathartiques. Combien de moments difficiles a-t-on vécu dans nos vies professionnelles et personnelles ? Et toujours ces éclaircies. Ces rayons de soleils qui parviennent à transpercer les feuillages et réchauffer le corps comme le cœur. Et toujours cette ultime éclaircie. Cet immense éclat lors de l’accomplissement final ! On oublie alors tout. La difficulté faisait partie du chemin et ne fait que renforcer la saveur (comme la valeur) de la destination.

« After winter comes the summer », chantait Jérémy sur le stade de Thérouldeville*. « Light in the Dark », scande Revolution Saints sur son dernier album : Musique !

 

 

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* Ne cherchez pas ce village, typiquement cauchois, sur une carte de France. Il est bien trop petit. Bien plus petit que cet immense souvenir avec les copains des DECIBEL !

PS : ce dimanche midi, nous fêtions nos 20 ans de rencontre avec ma chérie et les fruits de celle-ci : lights in the dark !

2 commentaires:

  1. Ca fait du bien de te lire mon Loulou... On passe tous par des moments délicats, et quand la balle touche le sol, forcément elle rebondit.
    Courage... on a déjà gagné une heure de soleil en plus, c'est bien non ?

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  2. Arf. Je pensais avoir davantage positiver ma fin de billet.

    Exprimer ce que l'on ressent dans ces dernières foulées. "Ces moments-là sont énormes à vivre", comme tu l'écrivais sur ton blog le 30/10/17.

    C'est d'une puissance phénomènale. Cela nous conduit à repousser "ce foutu rocher". J'en suis devenu accroc ; et c'est ce dont je voulais faire part.

    C'est assez profond et mériterait davantage d'analyse perso et de lignes pour le développer. Ca tombe bien : c'est aussi pour cela que j'ai créé ce blog ;-)

    Un jour, oh oui, un jour j'arriverai à comprendre pourquoi ... et serait capable de le livrer en un seul billet !

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