dimanche 31 mars 2019

Best Of What I Got



Best Of What I Got

Ainsi démarre l'un de mes albums préféré, vieux de 20 ans. Cette musique devrait vous
rappeler des souvenirs, puisque c'est la BO de "Tango et Cash". Effectivement, cette référence populaire ne semble pas très cohérente avec mon engagement associatif et culturel. Je vous invite d'ailleurs à nous rejoindre du 24 au 27 avril, pour notre Festival Ciné Friendly

#Yapaklesportdanslavie

Mais j'ai d'autant moins honte que bien des musiques, associées à Sylverster Stallone, accompagnent les sportifs. J'en connais même qui visionnent Rocky IV quelques heures avant l'Ironman !

Best Of what I Got : ainsi démarrait ma séance PPG (Préparation Physique Générale) de lundi. Abdo et pompes sont indispensables pour sculter le corps pour l'été et même maintenant. Car, j'ai entendu mon premier klaxon d'automobiliste, accompagné d'un baiser lointain, tandis que j'effectuais des séries de course à pieds torse nu, le long de la route. Oui, ma Quenotte : quoi qu'en dise la balance ! Et ça fait toujours plaisir ! Mais (bien) au-delà de l'égo, il faut préparer le corps aux lourdes charges de travail que l'on s'impose pour réaliser son objectif. Sinon, c'est la blessure assurée.


Ce n'est pas le second titre de l'album. Et pour cause : allez vous concentrer sur la musique en enchaînant les exercices ! Si j'anticipe le riff précédent le refrain de Heaven is a 4 Letter Word ; c'est uniquement parcequ'on a travaillé une transition similaire sur l'une de première compos des Black Design : Amnesia.

Me voilà donc reprenant mon souffle ; mais sollicitant une autre partie du cœur, en écoutant cette belle balade. "Possession", "Obsession", ... : difficile de ne pas imaginer que les paroles peuvent concerner mon approche de la Finish Line. Près de 19 mois après Vichy, j'ai une irrésistible envie d'y retourner. Ce manque chanté par John Waite, comme ce qui lie les coureurs du "longue distance", marathoniens, traileurs ou triathlète, a quelque chose de mystique. En franchissant la ligne, l'esprit a trouvé quelque chose de plus pérenne que ce formidable shoot d'hormones : adrénaline, endorphine, ocytocine, ... 

Chacun sa quête, ses démons à chasser, ses leviers, etc. Pour tous, une dévotion envers cette déesse des temps moderne. Ce culte à lui consacrer invariablement chaque dimanche avec d'autres disciples. Et ses pèlerinages. Lorsque j'ai démarré le triathlon, on m'avait désigné Gérardmer comme "la Mecque du Tri".  Un hasard ?

When I see your Smile

Comment ne pas succomber et s'arrêter entre deux séries d'abdo, à l'écoute de ces notes
admirablement jouées par Jonathan Cain ? Comment surtout - là encore - ne pas me projeter. Ces sourires que je vois. Ce sont ceux de mes chéries à chaque passage près de la Finish Line ; me relançant pour un tour. Si on peut légitimement s'interroger sur mes premières élucubrations, il n'y a aucun doute sur la force qu'elles me procurent.

When I see you smile
I can face the world,
Oh oh, you know I can do anything
When I see you smile

Autrement écrit : 
Quand je vous sais là
Je n'ai plus de doute sur mes capacités à (me) réaliser
Oh oh, je n'ai plus mal aux jambes (et au bide ...)
Quand je vous vois là

Traduction purement subjective qui heurtera peut-être le prof d'anglais, mais pas le compère Martin.



Voilà. Je voulais conclure un remerciant un troisième "Fred". Pas ceux, dont mes fidèles lecteurs ont deviné les références dans le billet, mais mon premier "Fred". Fred, mon ami de bientôt 40 ans, qui a guidé mes goûts musicaux. Je me souviens encore du choc en écoutant Ghost in your Heart, tandis que nous partions en Allemagne. Oui, du même album et du même groupe ! 

Merci mon Ami.

Ces musiques me guideront vers "Elle".