dimanche 11 avril 2021

Ready Player One




Puisque vous aimez les références culturelles, démontrant que les sportifs ont un cerveau, en voici une. Pas de musique, cette fois ; mais un bon Spielberg de 2018. Je vous en épargne l’analyse littéraire, pour aller droit au but : je me sens prêt.


Demain, j’entame mon programme d’entraînement de 20 semaines pour le Gelreman. Cela peut paraître long, mais il m’avait réussi pour Copenhague. J’ai besoin de cela : m’y mettre tôt mentalement ... et diététiquement. Il faut ça pour ”faire la guerre à l’assiette” ou ”faire le métier”, comme dirait Quenotte. Et puis, je n’ai que trop attendu, depuis le report de ma compétition cible en 2020.


J'ai repris la natation à la mi-mars à Rouen. J'avais encore l'espoir de retrouver l'ambiance amicale de la piscine de Canteleu. Je dois me résoudre à celle, plus urbaine, de l'Île Lacroix. Mais, après tout, j'ai la chance de pouvoir trouver un bassin en extérieur ouvert, non loin du travail et de la maison. Dès la 3ème de mes six séances de reprise, je dépassais les 3 kilomètres. Il me manque encore de l'endurance musculaire, pour mettre du rythme, mais les sensations et, surtout, l'envie sont là.


Durant cet hiver, j'ai la satisfaction d'avoir davantage roulé sur route, qu'en VTT ou dans mon garage. Accrocher les 33 km/h sur les 180 km du parcours, très plat, d'Arnhem est plus qu'envisageable.


En course à pieds, je crois l'avoir suffisamment écrit, je suis en grande confiance sur ce que je mets en place. Cela se traduira très vite sur le chrono, j'espère.


Bref, je suis prêt. A l'image du personnage de ce film, je vais me mettre dans ma bulle et ajuster mes œillères.


En effet, comme les autres, l'organisation du Gelreman, n'est pas encore certaine de la tenue de compétition. La faute à vous savez quoi (...). Mais, à la différence de bien d'autres, elle a une approche extrêmement claire. D'après ce que j'en ai compris, elle se donne jusqu'au 1er juin pour décider du maintien ou de l'annulation de l'événement. Grand merci ! 


Voici donc une perspective et de quoi me sustenter pour les 8 prochaines semaines, sans  arrière-pensées. On verra ensuite si le jeu propose un autre niveau, ou si on doit rejouer, en player two ; pour tenter une référence à mon titre.


D'ici là, mon programme commence par deux semaines "choc", à plus de 15 heure. Ce, sans compter les indispensables séances de renforcement musculaire et de mobilité. Surtout, sans tenir compte d'une nouvelle discipline absolument géniale ; permettant de concilier récupération, régénération et présence auprès des miennes : les randonnées avec ma chérie.

"L'aventure ensemble et le défi face à soi-même"


"L'aventure ensemble et le défi face à soi-même". Comme le stipule la légende, reprenant les propos de Quenotte. Il sait que le player que je suis, ne joue jamais seul.


Je suis prêt. J'ai hâte d'y être. A demain, et - je l'espère - au 28 août !




vendredi 2 avril 2021

Stand Up (Kick love into motion)

 


Un de ces slows de Deff Leppard, qui m'a marqué et que je me repassais sur le vélo hier.


Un de ces slows, que j'avais précieusement calé sur la cassette, confiée au DJ de la soirée lycée. Mon regard languissant sur la fille désirée, j'espérais qu'il (ou elle) la passerait ... sans se tromper de face ! 


Un de ces slows, car mes cheveux longs étaient autant destinés à cacher mon acné que mon âme romantique.


Un de ces slows, car je fonctionne autant à l'ocytocine qu'à l'adrénaline : Right Now !


Un de ces slows, car elle m'est précieuse. Indispensable à mon épanouissement.


Un des ces slows, car j'ai besoin de la personnaliser, pour me motiver ; surtout en cette période d'incertitudes compétitives, et pas que  ... 


Un de ces slows, pour lui dire qu'elle me manque et que ; si elle ne s'offre pas à moi cette fois, je la chercherai encore et encore.


Elle : la finish line !


Stand up ! Ce mantra qui booste tant ! Adrénaline garantie pour beaucoup ...


Kick LOVE : pour l'ocytocine, dont on a besoin entre deux passage devant ses ironfans.


into .... MOTION : le mouvement. Autrement écrit, "BTLF" : Bouge toi les fesses. Elle ne viendra pas toute seule ! BTLF, avec un kick si besoin.



Je l'ai écouté bien (trop) souvent cet album


Note :

Pardonnez l'approximation de la traduction, que je fais mienne. Vous me savez aussi à l'aise en dos crawlé, qu'avec la langue de Shakespeare : tant que je ne coule pas, c'est déjà ça ! Je ne comprenais pas bien les paroles beuglées par François, des BLACK DESIGN. Encore pire avec Jérémy, des DECIBEL, car il avait un accent anglais proche du mien. Il y a juste sur "Another Night", que je réagissais à sa commande en français ; chauffant la foule en délire : "Etienne, fais-nous les petits indiens". J'entamais alors une technique sur mes trois tomes, avant qu'Hervé ne se lance dans un solo enflammé ...