mercredi 30 novembre 2022

Pour devenir, un finisher de 300 bornes de gravel, il faut ...

(puisque je vous l'avais teasé dans mon dernier billet)


Pour devenir, un finisher de 300 bornes de gravel, il faut retrouver un compagnon pour ce défi.

Clairement, je suis un hyper-affectif. Se faire mal seul sur une épreuve longue distance, je sais faire ... à peu près. Mais avant, j'ai besoin d'un mec pour m'aider à me motiver, réaliser ces trainings days fondateurs et échanger mes "impréhensions". Dans le rôle du sparing partner, et pour la rime, un cinquantenaire : Christophe. Même niveau en gravel (noobs, comme écrivent les gamers !), même philosophie vélocipédique (la coolatitude) et même envie d'en découdre avec un défi personnel.


Les premiers tours de roues et échanges sont prometteurs. Nos femmes s'entendent super bien. D'ailleurs, ce sont elles - collègues de boulot - qui ont fait les présentations. Cela devrait faciliter quelques aspects logistiques. Mais pourquoi ne pas nous être rencontrés avant ? Un signe ?



Pour devenir, un finisher de 300 bornes de gravel, il faut une programmation aux petits oignons.

Pas d'inquiétude à ce niveau là. Tout est déjà planifié. Je suis le roi de la théorie. Pour le reste, il faut bien avouer que je peine à incarner autre chose que mes ongles. Il est temps que ça change !


Pour devenir, un finisher de 300 bornes de gravel, il faut déjà réussir à s'inscrire sur une épreuve !

Cela peut sembler évident, mais la tâche semble aussi ardue, que l'épreuve est réputée. Les retours les principaux "influenceurs du Gravel", sur l'ultradistance du Festival Nature is Bike, ont été dithyrambiques. L'histoire du parcours, son tracé abordable, et - surtout - la convivialité ont été salués. Mais les inscriptions sont limitées à 400. Il ne va pas falloir avoir de problèmes de connexion à l'ouverture des inscriptions le 1er décembre !

Autre avis enthousiaste sur l'épreuve, celui de Seb. Avec lui et David, on a partagé pas mal de truc en Cité U. Après s'être perdus de vue pendant quinze ans, on vient de se retrouver. Un signe ?


Pour devenir, un finisher de 300 bornes de gravel, il va falloir chasser la déception du DNF et les démons qu'il a causés ... ou qui l'ont provoqué.

Tout est cela est d'une récursivité aussi forte que l'enjeu, passionnant : la connaissance et la progression de soi.

Je l'ai probablement trop sous-entendu. Alors, je le précise : ce résultat était écrit avant départ.

Je le scande régulièrement au boulot : "si on fait comme d'habitude, on aura les même résultats que de d'habitude". Il va falloir que je change un ou deux trucs, particulièrement dans mon approche mentale de la course.

Du coup - De base - En vrai - J'avoue (rayez la mention de jeunes inutile ou gardez les quatre, comme eux !) : c'est engageant.


Pour devenir, un finisher de 300 bornes de gravel, il va donc falloir reprendre le chemin et remonter ce foutu rocher.

J'aime cela autant que j'en ai besoin.


IronLoulou