jeudi 5 avril 2018

Paris : "je me souviens comme si cela datait d'hier"





"Je me souviens comme si cela datait d'hier"

Citation saisissante de Mouloud FERAOUNT, maintes fois employée. Lorsque je l'ai découverte, j'étais en 4ème3. C'était avec M. Fleury, un professeur de français inoubliable et d'une empathie profonde. Il n'était pas rare qu'il verse quelques larmes à la lecture de vers de Baudelaire. Je crois qu'après avoir lu le premier chapitre du Fils du Pauvre qui débute avec elle, il nous avait demandé une rédaction démarrant à l'identique. Si Fred, Olivier ou - miraculeusement - Guy passent sur le blog, ils confirmeront ou préciseront. Ce sera en tous cas, une bonne occasion de se remémorer de bons moments.

"Je me souviens comme si cela datait d'hier"

Je n'évoquerai pas mon premier jour d'école, comme dans ce roman mais - l'illustration l'ayant révélé - le Marathon du Paris 2004. Bon sang, ce n'était pas "hier". Mais à l'approche de l'événement (c'est dimanche), je me délecte de quelques images. 


Je me rappelle, sourire aux lèvres, de ces préparatifs d'avant-course. Avec David et Matthieu (vous m'avez déjà vu faire une grosse course tout seul, vous ?), nous débutions dans le long et n'avions pas fixer nos "protocoles". Ceux-là même  qui permettent d'aborder une course avec davantage de sérénité. Après la question du "tu manges quoi", restait la suivante ... chronologiquement. David, une petite photo pour te rafraîchir la mémoire et donner la suite de ma pensée à mes chers lecteurs !


C'est surtout cette grande émotion à l'arrivée qui me fait encore frissonner. Il n'y a pas à dire : le long change un homme, comme le lien d'amitié, qui l'unit à son compère

Ce n'est pas Fred (Quenotte) qui nous démentira là-dessus. 

C'est vrai que nous n'avions pas besoin de cela, depuis la Cité U. Ce marathon était une sorte de cerise sur le gâteau, dont j'attends la jumelle avec impatience.

Rendez-vous est donc pris pour l'Ironman de Maastricht 2019. La photo trônera en bonne place à la maison, comme celle-ci.

Nous aurons probablement notre équipement, désormais plus technique même si le T-shirt ne fait pas le runner, comme l'habit ne fait pas le moine.

Nous arborerons un sourire identique, que je voyais encore sur le visage de Stéphane, sur sa page Facebook. Il était finisher en 2016, si ma mémoire ne me fais pas défaut.



"Je me souviens comme si cela datait d'hier"

Parcequ'au delà de cette grande fête populaire et de ces images, c'est toutes mes pensées positives que je partage avec Elise. C'est ton Premier, avec un "P" majuscule !

Puisse la motivation et la dopamine, que je percevais dans nos échanges de SMS de samedi, t'accompagner "till the end" (hop, j'en profite pour caser un tube de Toto pour Yves).


Pour ceux, qui ont encore un peu de temps, en voici quelques extraits*


Il sent bon la dopamine ce SMS !
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Mais graaaave !
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Comme souvent, la phase d'approche est des plus agréables ;-). Profite ! Profite !
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Ca va être tellement bon ! J'ai l'impression d'être une enfant qui est à une semaine de Noël
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Ton cadeau, tu le connais déja. Tu le prépares depuis longtemps. Tu prendras environ 4:30 pour le déballer, en partageant cette excitation - comme les tracas du scotch qui colle au papier - avec cette famille particulière. Quand cela sera achevé, n'oublie pas de fermer les yeux et - une fois dans ta vie - être égoïste. Ce moment est aussi court qu'indescriptible. Simplement magique.


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Je frissonne déjà d'y être


Chère Elise, profite et crée tes souvenirs de demain, afin de pouvoir dire encore longtemps : "je me souviens comme cela datait d'hier : mon premier marathon"





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PS 1 : Toute ressemblance avec des propos et échanges de SMS partagés avec Martin et Fred (BipBip) ne serait pas fortuite
PS 2  : Toute ressemblance avec ce que je souhaite pour Xavier, à l'issue de son premier Ironman dans quelques semaines, est aussi probable qu'anticipée.




1 commentaire:

  1. Alors là mon Loulou, elle est bien bonne... nous étions sur le même marathon ce 4 avril 2004. C'était mon premier marathon moi aussi... où j'avais couru un peu à l'arrache, sans savoir où j'allais. J'ai mis deux heures à retrouver Mme BipBip à l'arrivée.
    J'habitais en Belgique à l'époque...
    "Je m'en souviens, mais cela ne date pas d'hier". 14 ans déjà !!!!
    Nous avons la même médaille de Finisher.

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