Les fans de sports US, au premier rang desquels Manu,
saisiront rapidement l’image que je voulait partager avec vous : « it's money time » !
On y est ! Ca fait près d’un an que l’idée me
trottait dans la tête. Près d’un an que je m’y prépare. Le rêve est à portée de
bras, de braquets et de runnings. « Je ressens comme un immense besoin d’y être
… j’en peux plus en fait ! ». Les SMS de Quenotte sont
parfois plus efficaces que mes nombreuses lignes. Bon sang ! Encore un petit
mois pour « faire du jus ». Trouver ce savant dosage, dont je vous
parlais dernièrement. Le corps
est affûté comme jamais. La balance et le klaxon de ces trois donzelles en clio
blanche, croisées alors que je rentrais d’une séance sur piste, ne mentent pas ;-). Bref, il s’agit maintenant d’acheminer cette caisse à bon port et dans les
meilleures dispositions.
C’est notre « money time ». Il a ce point commun
avec les sports US, qu’en relativement peu de temps (par rapport à la durée de
la préparation), on peut tout gagner ou, ici, tout perdre. Ca se joue sur
quelques minutes au basket. Ca s’est joué sur un quart-temps au dernier superbowl. Ca se jouera pour nous sur les
quatre dernières semaines de cette longue période, qui en aura duré plus de
cinquante.
De
l’amnégation, du sang-froid et de la détermination ! Voilà
ce qu’il reste à mettre.
Du sang-froid, en ce lundi soir, des plus gris, lorsque tu
prends un silex sur le boyau. Le temps de faire la réparation et tu sais qu’il
sera impossible de rentrer avant la nuit, si tu effectues l’intégralité de la
séance prévue : 2h à 70%. Qu’importe, le plus difficile étant derrière
moi, je fais contre mauvaise fortune bon cœur : un entraînement au
changement de boyau (roue arrière de surcroît), et voilà une séance de récup’
de réalisée ! J’arriverai donc plus tôt chez Xavier qui m’a demandé de
m’occuper de sa poule en son absence … pas Caro : une vrai poule ! Je
suis ravi de pouvoir leur rendre service pour la réciprocité et, parcequ’il
faut bien l’avouer, lorsqu’on prépare un ironman, on n’est pas très social. Si
on oublie de prendre des nouvelles ou qu’on n’est pas invité un samedi soir, on
n’est pas vexé : on pourra rouler plus longtemps le dimanche matin !
De l’amnégation en ce mercredi matin pour l’une de mes dernières
sorties sollicitantes en course à pieds, à jeun. Il fallait en vouloir et ouvrir
« la boîte à pensées positives ». Je l’ai remplie de mots glanés sur
le blog et Facebook. Mercredi, c’était un spécial Elise. N’hésitez pas : il reste de
la place ! Innondez-moi
de commentaires et de SMS : je sais que j’en aurai besoin ! Mercredi,
le jeu en valait la chandelle car, le soir, je pouvais me consacrer
intégralement au retour de mes chéries. Ayant pris un nouveau travail, je n’ai
pu les accompagner en vacances. Cela m’a permis d’enquiller le volume d’entraînement,
dont je vous ai fait part. Mais, elles me manquaient. J’ai ce côté « fleur
bleue », dont me qualifie volontiers Elise, future marathonnienne et pas
que … Autrement dit, ou chanté, Bon Jovi a laissé la place à Deff Leppard,
particulièrement la dernière chanson de l’album génial
« Hystéria » : Love and Affection. Cela devait étonner mon petit Frère, Benjamin, et mes copains de lycée, de ne pas avoir mentionné, en une vingtaine de billets, mon groupe favori de l'époque !
Bon, après étude des paroles avec mon piètre niveau
d’anglais, « c’est pas qu’est-ce que
je voulais dire ». Je voulais juste Love and Affection. Il vaut mieux
oublier ce que Joe Elliot chante avant. A tout le moins, tant que les enfants
ne sont pas couchés …
Mais reprenons : du sang-froid (encore !).
C’était samedi. Avant la sortie vélo, je démonte mon jeu de direction pour le
regraisser. Je le sens trop dur. Seulement voilà ! Impossible de le
remonter correctement ! Autant, je maîtrise mieux les pneux et la transmission,
autant là …
Je me souviens que cet élément nous avez donné mal à
maille à partir lors du montage du vélo, il y a six ans. Avec JC, et malgré l’ordonnancement
que m’avait suggéré Bertrand. J’en parle à ma chérie qui, très compréhensive,
me laisse filer avec mon bike et mon stress. Direction donc« Darnan ». Il règle
le vélo, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. « Tiens, elle servait à çà cette vis ? ».
« MERCI ! » Il aurait
été délicat de gérer quelques temps d’indisponibilité de mon vélo, tant pour
l’entraînement, qui reste à accomplir, que le sérénité qu’il faut préserver. Ce
dépannage valait bien un lien hypertexte sur
le blog et une
mention sur mon – tout aussi modeste – compte FB, non ?
De la détermination, c’est lorsqu’il faut vraiment y retourner,
le lendemain matin. Certes, en annulant la sortie du samedi, j’en ai profité
pour passer plus de temps avec mes chéries, mais ce dimanche il faut vraiment y
aller, cette fois. La séance est importante. Il fait un temps à ne pas mettre
un spad dehors. Mais j’y vais. Je me motive en reprenant mon fidèle 650
(c’était bien la peine de réparer l’autre !) et en mangeant un maximum de
côtes. Non, ce n’est pas du « spécifique »: il n’y aura pas autant de
bosses (et de nuages !) à Vichy. Mais, ça fait du bien de changer et les
côtes m’assurent de rouler dans les zones d’intensité, de ne pas m’endormir.
Ce midi, la séance de piste était délicate. Mais, je me
sens bien et en pleine confiance. Le klaxon et les salutations féminines, y
contribuent un peu. Mais c’est surtout, ce sentiment de gérer convenablement ce
« money time » : un soupçon de sollicitations et beaucoup de
récup’.
Finallement, le temps passe vite, Quenotte : il ne
reste que 23 jours avant de retrouver l’Ami Ben, 25 (et 1h30) avant la finish
line …
Le job est fait Loulou. Ne stresse pas. Et n'en fais pas trop en voulant à tout prix te rassurer.
RépondreSupprimerFais bien vérifier ta mécanique, pas toi, ton vélo, qu'un ennui mécanique ne gâche pas ta fête, mais essaie-le quelquefois avant quand même, faudrait pas que le jour J il t'arrive un truc con... comme on ne met pas de chaussures neuves le grand jour hein ?
Deux bonnes séances clés à J-10 et J-4, et le tour est joué...