mercredi 22 novembre 2017

Le bonnet ; ce bonnet



Je crois bien que le bonnet de bain est l’accessoire plus insignifiant du triathlète ; surtout de ceux qui n’ont pas peur du ridicule.

Quand ma fille, Solène, m’a demandé pourquoi j’en portais un ; je lui ai répondu que c’était pour aller plus vite dans l’eau.

Quand Mélanie, la maître-nageuse, m’a posé la même question ; l’explication basée sur l’hydrodynamisme devenait obsolète. Je lui indiquais alors que je le mettais afin de protéger mes oreilles et le reste de l’ORL ; particulièrement lors de mon dos crawlé, effectué dans mon style caractéristique. Celui-là même qui m’oblige à prévenir les surveillants de baignade, qui risqueraient de croire que je me noie alors que j’agite les bras*.

Quand j’ai attrapé ce rhume qui rapproche l’homme de la mort, comme la coupure de papier**, cette hypothèse était également discréditée.

Je me suis alors résolu à l’évidence : « le » bonnet est bien l’accessoire le plus inutile du triathlète.

La raison pour laquelle je porte « ce » bonnet n’est pas physiologique mais purement psychologique. C’est un signe d’appartenance. Un clin d’œil à mes anciens copains du FIT, qui, j’espère, nagent encore avec … ou nagent encore … tout court !


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* Ne vous inquiétez pas, je nage bien plus propre et avec davantage d’aisance depuis que je suis passé à 3 séances de natation par semaine : « quand on s’entraîne, on progresse », comme je le dis à Solène … et ce n’est pas du bluff ici !

** voir l’excellent sketch de Florence FORESTI : J’aime pas les garçons, à partir de 3:15, si vous avez peu de temps ; mais ce serait dommage de ne pas profiter de son intégralité.

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