Je
crois bien que le bonnet de bain est l’accessoire plus insignifiant du
triathlète ; surtout de ceux qui n’ont pas peur du ridicule.
Quand
ma fille, Solène, m’a demandé pourquoi j’en portais un ; je lui ai répondu
que c’était pour aller plus vite dans l’eau.
Quand
Mélanie, la maître-nageuse, m’a posé la même question ; l’explication basée
sur l’hydrodynamisme devenait obsolète. Je lui indiquais alors que je le
mettais afin de protéger mes oreilles et le reste de l’ORL ;
particulièrement lors de mon dos crawlé, effectué dans mon style
caractéristique. Celui-là même qui m’oblige à prévenir les surveillants de
baignade, qui risqueraient de croire que je me noie alors que j’agite les bras*.
Quand
j’ai attrapé ce rhume qui rapproche l’homme de la mort, comme la coupure de
papier**, cette hypothèse était également discréditée.
Je
me suis alors résolu à l’évidence : « le » bonnet est bien l’accessoire le plus inutile du triathlète.
La
raison pour laquelle je porte « ce » bonnet n’est pas physiologique
mais purement psychologique. C’est un signe d’appartenance. Un clin d’œil à mes anciens copains du FIT, qui,
j’espère, nagent encore avec … ou nagent encore … tout court !
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*
Ne vous inquiétez pas, je nage bien plus propre et avec davantage d’aisance
depuis que je suis passé à 3 séances de natation par semaine : « quand on s’entraîne, on progresse », comme je le dis à Solène … et ce
n’est pas du bluff ici !
**
voir l’excellent sketch de Florence FORESTI : J’aime pas les garçons,
à partir de 3:15, si vous avez peu de temps ; mais ce serait dommage de ne
pas profiter de son intégralité.
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