Il
est amoureux du bon matos et porte des lunettes profilées. Toute ressemblance avec
mon univers triathlétique serait d’autant moins fortuite, que Joe SATRIANI m’a
inspiré cette semaine. D’où le jeu de mot du titre, n’égalant pas encore ceux
de BIP-BIP : là aussi, il faut que je m’entraîne !
Car
souvent, la musique est bien plus puissante que les mots. Pour un type qui a
tendance à intellectualiser, avec beaucoup de plaisir au demeurant, on y trouve
des ressorts de motivation assez efficaces. Parfois, bien plus que les mantras
que j’essaie de mémoriser « pour le moment où … », que j’ai déjà
glissé çà
et là, sur le
blog.
Car,
parfois, les paroles ne suffisent pas. Comme lorsque tu cours une heure et
quart sous la pluie diluvienne, après une journée de boulot, ou alors que tu
entames la deuxième partie de tes séries « à VMA » sur la piste d’athlétisme
de Canteleu … du moins « ce qui sert de ». N’empêche que, dans les
deux cas, c’est dur.
Et
c’est là que l’ami Satriani intervient. Celui qui accompagna nos soirées, un
chagrin d’amour, avec le bien nommé Cryin’. Celui-là même,
dont nous avions repris le titre Always with you, Always
with me avec les Black Design. La preuve est ci-dessous, en ce temps que
les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Pour preuve, le billet est
valorisé en Francs !
Bref,
tu en chies grave ; car, « dur » était un doux euphémisme destiné à rester
poli. Et pan ! The Crush
of Love et je redémarre. Dans cette musique, il y a tout ce qui faut pour.
Les croches en contre-temps dès le départ, puis une gamme avec un son dont
Satriani a le secret, sans compter la partition basse-batterie, toute aussi
géniale. Ces croches pour relancer la machine. Cette gamme pour rester dans sa
zone. Et l’analyse musicale pour « dissocier », quand le besoin s’en
fait sentir. Autrement dit, penser à autre chose qu’à la douleur et l’adversité.
Mais alors, pourquoi ne pas courir sur Always with you, puisque je la connais
encore mieux ? Car, il est contre-intuitif de courir sur du « ternaire »,
qu’il faudrait néanmoins que je teste lorsque je veux nager en trois temps.
Arf,
je ne peux pas m’empêcher d’intellectualiser ! Bref, ce billet consistait
juste à vous dire que Satriani m’avait sauvé cette semaine ; tout comme I believe a accompagné
mes descentes et la sortie en peloton, ce dimanche matin. Quand on est flippé
et peu technique, cette chanson est rassurante. Elle ne m’empêchera pas de
lâcher les roues du train de Mont-Saint-Aignan, conduit par Martin et Olivier,
tout aussi redoutable. Mais, elle était là et Satriathlon figurera en bonne
place dans les chansons, que je me passerai 27 août.
Le
27 août, « ce jour sera le tien, Julius ». Ça, c’est une variante de
la chansonnette Dany De Vito dans Jumeaux, que m’a lancée Morgan. Plus
pittoresque et moins technique mais tellement appropriée à ce premier Ironman !
Rien
que de l’écrire, j’en ai des frissons, alors que se déclenche The Crush of Love
en for intérieur …
Bien bien... on s'éloigne du TRI tout en y restant. Satriani est bon, c'est vrai.
RépondreSupprimerCa va chauffer et surfer like a alien in Vichy.