Chers amis
et chers lecteurs,
Ne vous méprenez
pas en regardant cette illustration. Loin de moi l’idée de faire une apologie
du dopage. Non ! Ceux qui me
connaissent savent que cela est en-dehors de mes principes. En fait, il
ne s’agit pas d’une transfusion, mais précisément l’inverse. Celle d’un don du sang.
En
visionnant ma carte de donneur vendredi dernier, je constatais combien la préparation de l’Ironman
m’avait éloigné de ce geste. De prime abord, la fatigue engendrée est
effectivement incompatible avec l’exigence de l’entraînement.
De même, la
générosité de cet acte peut être entravée par l’antériorité médicale (maladie,
transfusions, …), géographique (pour ceux qui ont
séjourné en perfide Albion) et la sexualité. Permettez-moi ici d’exprimer mon
plus profond mécontentement sur ce dernier point. Le (non)positionnement consistant
à dire que les homosexuels peuvent donner leur sang après douze mois d’abstinence
est le comble de la connerie technocratico-politique, comme l’ironman constitue
le graal de tout triathlète !
Bref, je
suis hétéro, en bonne santé et ne crains pas les piqûres. Pour une fois, je
remercie mon piètre niveau d’anglais qui me dissuada d’aller chez « nos
meilleurs ennemis » en pleine pandémie de la vache folle. Cela étant, les
médecins m’interrogent régulièrement sur un autre facteur de risque de
contamination de la maladie de Creutzfeldt-Jakob : « Avez-vous pris des hormones de croissance ? ». Je ne leur en
veux pas. C’est leur job et cela me fait beaucoup rire car ceux qui me connaissent savent que le mètre 70 est un graal que je
n’atteindrai jamais.
Les équipes
de l’EFS* n’étant en rien dans les (in)décisions politiques, mais d’un accueil
aussi savoureux que leur mythique jambon-beurre, je suis donc ravi de les
retrouver dans les périodes creuses au niveau du training. Penser à ceux qui ne
peuvent pas donner est un levier important pour moi.
Alors, c’est
vrai : la séance de natation du soir n’était pas des plus rythmées. Mais c’était
prévu. Et, d’ici une quinzaine de jour, je connaitrai un pic de forme car
mon stock de globules rouges aura été intégralement reconstitué. En nous
privant d’environ 10% de notre stock de sang, le don simule en effet fortement
son renouvellement.
En sommes,
le don du sang est un moyen d’améliorer ses performances à court terme, parfaitement légal. Au-delà de cela, il me permet de me sentir vivant et de partager. Ceux
qui me connaissent savent que c’est ce que je recherche dans ma pratique du
triathlon !
Le don du
sang, semble donc le meilleur dopage naturel que je connaisse ...
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Un IronMan, pas en fer, mais en or, voilà ce que tu es !
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