lundi 4 décembre 2017

Le meilleur dopage naturel ? (1ère partie)



Chers amis et chers lecteurs,

Ne vous méprenez pas en regardant cette illustration. Loin de moi l’idée de faire une apologie du dopage. Non ! Ceux qui me connaissent savent que cela est en-dehors de mes principes. En fait, il ne s’agit pas d’une transfusion, mais précisément l’inverse. Celle d’un don du sang.

En visionnant ma carte de donneur vendredi dernier, je constatais combien la préparation de l’Ironman m’avait éloigné de ce geste. De prime abord, la fatigue engendrée est effectivement incompatible avec l’exigence de l’entraînement.

De même, la générosité de cet acte peut être entravée par l’antériorité médicale (maladie, transfusions, …), géographique (pour ceux qui ont séjourné en perfide Albion) et la sexualité. Permettez-moi ici d’exprimer mon plus profond mécontentement sur ce dernier point. Le (non)positionnement consistant à dire que les homosexuels peuvent donner leur sang après douze mois d’abstinence est le comble de la connerie technocratico-politique, comme l’ironman constitue le graal de tout triathlète !

Bref, je suis hétéro, en bonne santé et ne crains pas les piqûres. Pour une fois, je remercie mon piètre niveau d’anglais qui me dissuada d’aller chez « nos meilleurs ennemis » en pleine pandémie de la vache folle. Cela étant, les médecins m’interrogent régulièrement sur un autre facteur de risque de contamination de la maladie de Creutzfeldt-Jakob  : « Avez-vous pris des hormones de croissance ? ». Je ne leur en veux pas. C’est leur job et cela me fait beaucoup rire car ceux qui me connaissent savent que le mètre 70 est un graal que je n’atteindrai jamais.

Les équipes de l’EFS* n’étant en rien dans les (in)décisions politiques, mais d’un accueil aussi savoureux que leur mythique jambon-beurre, je suis donc ravi de les retrouver dans les périodes creuses au niveau du training. Penser à ceux qui ne peuvent pas donner est un levier important pour moi. 

Alors, c’est vrai : la séance de natation du soir n’était pas des plus rythmées. Mais c’était prévu. Et, d’ici une quinzaine de jour, je connaitrai un pic de forme car mon stock de globules rouges aura été intégralement reconstitué. En nous privant d’environ 10% de notre stock de sang, le don simule en effet fortement son renouvellement.

En sommes, le don du sang est un moyen d’améliorer ses performances à court terme, parfaitement légal. Au-delà de cela, il me permet de me sentir vivant et de partager. Ceux qui me connaissent savent que c’est ce que je recherche dans ma pratique du triathlon !


Le don du sang, semble donc le meilleur dopage naturel que je connaisse ...



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