jeudi 6 septembre 2018

"Qu'est-ce que vous cherchez en faisant ce sport et en ayant si mal ?"



"Qu'est-ce que vous cherchez en faisant ce sport et en ayant si mal ?"

Une question simple de Corinne. Mais des réponses bien compliquées. 

Je réponds que je rédige ce blog pour construire ma réflexion, tandis que Quenotte se lance dans un monologue, n'étant pas sans rappeler Jean-Reno dans le Grand Bleu.

Sauf que là, ce n'est pas "La Mama" qui l'interrompt, mais JC, qui approuve et relance. Et pour cause, c'est sa femme qui nous questionne et grâce à lui que nous sommes réunis !



Petit retour en arrière dans ce billet, datant de 13 mois. Nous voici donc dans une crêperie lorientaise,  à la veille de la Triskel Race. D'aucun s'étonnera de ce choix, au détriment de la traditionnelle "pasta party". Ce à quoi, je rétorque que ce repas apporte également les féculents et la convivialité nécessaires. Et que, après tout, "j'aime la galette" comme je le chantais*(encore plus) petit !

Car, je joue un peu à domicile demain, ayant quelques origines morbihannaises. Cela m'a valu un instant de réflexions en passant à proximité de Josselin. Pas évident de gérer ses émotions dans une course. Elle peuvent couper les jambes, surtout lorsque les souvenirs sont associés à des sentiments ambigus. Comme lors de l'Ironman, j'ai donc décidé d'en faire mes alliés. Je synthétisais donc ces images du passé en me disant que, sous ses côtés abrupts, mon grand-père avait finalement sa façon à lui d'être bienveillant. Bienveillance évidente chez "Tante Françoise" et la manière dont elle cuisinait les crêpes. C'est probablement pour cela que j'aime (tant) la galette.

Bref, je savais que l'environnement de la course me serait favorable le lendemain. Et ,cette croyance fût effectivement confirmée par les faits. Météo idéale pour un triathlon (24°C en cette journée ensoleillée), comme l'emplacement de mon vélo. En bout d'allée, c'est vraiment difficile de faire mieux. Comprenez qu'après la natation les triathlètes sont essoufflés par le premier effort et une problématique d'irrigation du sang, liée au passage de la position horizontale natatoire à la verticalité de la course terrestre. De surcroît, ils sont encore engoncés dans leur combinaison de néoprène tandis que les bénévoles les pressent de rendre leur bonnet de bain, et Mamie, de les prendre en photo. Bref, ce n'est pas là qu'on est le plus lucide. Voyez plutôt le début de cette vidéo. un concurrent en top blanc apparaît sur la droite. Il semble revenir sur ses pas, n'ayant pas vu son vélo. Bref, ce premier remerciement à cette belle "orga".





Le deuxième, c'est pour tous les efforts qu'ils ont déployé pour trouver le seul endroit où le terrain est plat, afin d'y installer la zone de transition ! Que du dénivelé à venir et la confirmation d'un théorème local "100 km de vélo = 1 km de D+".Oui, la Bretagne est une montagne. Mais quelle belle montagne !

Bon, ce n'est pas tout çà, mais on n'est pas super en avance. Car les observateurs auront vu que tous les autres figurants sont en combinaison, tandis que j'arbore encore la tenue du Free Iron Team (FIT). Merci à JC pour la photo. A défaut de pouvoir être dans le parc, il profite de cette ambiance matinale et si particulière, qu'offre le Long. Je le sens en mode "moi ce que j'aime dans le rugby, c'est les douches". Plaisanterie mise à part, vivement qu'il puisse se remettre à l'entraînement et repartager de bons moments de course. Mais tandis que je me délecte de ces instants précieux, Quenotte se défait de quelques tracas : la puce de chronométrage oubliée au camping, une crevaison lente sur son pneu avant, etc. Ce n'est pas un départ des plus sereins. Après l'accolade de rigueur, je le laisse s'avancer seul dans le sable et s'échauffer. Je profite encore de la présence de JC avant de rentrer dans ma bulle.

La mer a recouvert cette baie, idéalement protégée. Comme je l'espérais, je pourrais profiter de son sel (pour la flottabilité) et ne serait pas gêné par les vagues, totalement absentes. "Le beurre et l'argent du beurre" ! Les premiers rayons du soleil percent mes yeux fermés ; facilitant mon introspection. Quel environnement "bienveillant". 

Je me répète inlassablement "la performance n'est pas une fin. Elle ne sera que la conséquence de ce mon entraînement (rigoureux) et de la gestion de ma course, la plus maîtrisée possible". Mais conscient que "la course, c'est comme les tapis persans : elle ne sera jamais parfaite", même si on cherche toujours à tendre vers la perfection.

Le clapping, réalisé sur la plage me sort de mes méditations.



Chouette ambiance, non ? La sirène retentit. Il est temps d'en découdre et de réaliser ce pour quoi je suis là. Réaliser le triathlon le plus maîtrisé possible. Puisqu'il me sera difficile de réfléchir en sortant de l'eau, comme je vous l'indiquais, je l'ai fait avant. Concrétement, je me place le plus à gauche (point vert) possible pour viser directement la 3ème bouée. En laissant les deux premières à ma droite, je respecte la réglementation. Je les longerai au 2ème tour, après la sortie à l'australienne (l'autre point la marque, ainsi que la fin de la natation). Résultat : de précieux mètres de gagnés. Ajoutez-y l'émulation et l'effet d'aspiration du banc de triathlètes au premier tour et des bouées très visibles (merci l'orga !) : je réalise ma meilleure performance natatoire.

"Putain JC, moins de 30 mn !". En voyant ma Garmin, j'ai sprinté pour passer sous cette barre psychologique. YES ! Certes, le premier réalise l'épreuve en 23 mn, indiquant nos conditions initiales. Certes, je n'ai pas nagé 1900m, mais 1800. Mais je ne boude pas mon plaisir.


"T'avais une trentaine de secondes d'avance au premier tour", m'annonce-t-il. Les cours de Romaric et ses conseils lors de l'une de mes nombreuses séances au lac de Jumièges, ont payé. "Tu verras en prenant de l'âge, on a de belles surprises" ; "Confiance" m'encourageait BIPBIP dans ses SMS d'avant course. Qu'est-ce que je disais sur la performance au fait ? 

Impossible d'essuyer mes pieds, logiquement pleins de sable : je mettrai donc mes chaussettes juste avant la course à pieds. Hormis ce petit délai de réflexion, ma transition est propre. Je m'élance vers la sortie du parc à vélo quand Quenotte y rentre seulement. Etrange ... J'apprendrai ensuite qu'il a été ralenti par la perte de sa Garmin, suite à un coup reçu en natation. Oui, ça peut frotter comme dans les sprints cyclistes qu'il apprécie. Oui, il ne faut pas avoir peur avant de s'élancer dans l'eau. La preuve avec cette photo illustrant une situation, aussi risible que fréquente en triathlon. 


Fort heureusement, un concurrent retrouva la montre de Quenotte et son bracelet cassé, avant de la confier à l'organisation. Mais, il y avait de quoi perdre de la concentration et du jus avec pareille mésaventure.


Je m'élance sur le vélo et le croise après le demi-tour vélo. Je pense avoir 3-4 minutes d'avance. La sensation de vitesse me trompe. Le temps et le paysage défilent si vite. En fait, ce sont bien plus de 3,5 km d'avance, soit 7-8 minutes que j'ai. C'est donc avec l'idée de ces 3-4 minutes, que je me réjouis de la suite. Il me reprendra vers le vingtième et je jouerai avec lui. Savoir combien de temps je pourrai alors le garder en ligne de mire. "Prends plaisir" m'avaient écrit Caro et Xav'. "Amuse-toi", s'était empressé de répondre BIPBIP, en observant un SMS inquiet de la veille. 

Et oui Justine : avoir fait une douzaine de triathlon longue distance ne m'empêche pas non plus de stresser comme un cadet ! Et là aussi, je suis content de pouvoir compter sur des amis et leurs propos rassurants.

Pour l'heure, je repasse devant le parc à vélo et réalise que, grâce à JC, mes chéries seront avisées de ma course. Elles sont avec moi ! Une larme s'échappe de mon oeil droit. Cela ne peut pas être le vent : je roule avec des lunettes ...

Bien positionné sur ma machine, j'avale le malplat, sans difficultés ni appréhension. Jamais je n'aurais autant préparé une course. J'ai observé, analysé et retracé le dénivelé sur un roadbook. La reconnaissance des premiers kilomètres du parcours de la veille confirmera que ceux que j'ai spécifiquement empruntés, pour me préparer, étaient proches de cette réalité. 

"Summer Songs" et "Friends", de Satriani, passent invariablement dans ma tête. Yves, n'ouvre pas les liens  : tu vas avoir mal aux oreilles ! J'évite soigneusement le titre, issu du même album, "Cryin'". C'est une superbe chanson, mais Fred (ni BIPBIP, ni Quenotte mais mon ami d'enfance) sait qu'elle révèle une période, durant laquelle ma confiance en moi était inversement proportionnelle à mes sensations actuelles : très modérée ....

Un paquet d'une quinzaine de coureurs me double à la faveur d'une descente sinueuse, que je prends avec prudence et sans grand stress. Je les double avec aisance sur le faux-plat montant suivant. Ils me repassent. Je les reprends. Je le redouble. Ils reprennent les devants avec de se calmer. Bizarre ? Non, c'est l'arbitre qui pointe le bout de son nez ... Ah !!! Le drafting et la roublardise sont bien un sport national. "Faites votre course à la saucisse les gars. Je n'ai pas envie de me faire cartonner pour vos c....". Je leur laisse donc un peu de champs. L'écart s’agrandit naturellement : un homme seul, ne fait pas le poids face à quinze. Mais peu importe. Je profite du moment et "m'amuse" à doubler ceux qui péteront dans les multiples coups de cul du parcours.

Je suis surpris que Quenotte ne m'ait toujours pas rattrapé. Je crains qu'il n'ait abandonné à cause de sa crevaison lente. Raison de plus pour faire une belle course ! A l'approche du port du Doëlan, focalisé sur le virage à venir, je prends un silex sous la roue arrière. Le vélo ne bouge pas. Elle ne crève pas. "Y a pas à dire : des boyaux sur des roues à boyaux, c'est le top !". J'en connais quatre, qui vont bien rire en lisant ça et d'autres, qui devineront que j'ai encore des marges de progrès à faire en mécanique cycliste ...

Dans la descente, un chat traverse devant moi. Je l'évite facilement. Il est blanc. Pas noir. Point de supersition ; juste la confirmation de cet environnement de course bienveillant. Le panorama offert à l'arrivée Pouldu est ma-gni-fi-que. Au point que j'en oublie de regarder le fléchage au sol. Je suis bon pour un tour de rond-point et retrouve vite mon chemin dans cette petite bourgade. Il me reste une vingtaine de kilomètres, avalés avec délectation.

Je dépose le vélo serein et commence ma litanie running. Décomposer ma course vichisoise en 8 pensées affectives m'avaient réussi. Souhaitant réserver cette formule magique, bourrée d'ocytocine à mon prochain Ironman, j'avais choisi 8 pensées et attitudes positives, marquées par les ravitaillements. 1.Doucement : je sais que nous sommes nombreux à partir trop vite, grisés par le vélo sur lequel les jambes tourne plus vite. Et je veux courir à la Pacman à l'étape 5 ; donc il faut que j'en garde.
Au premier ravitaillement, justement, je fais la connaissance d'un coureur assez expérimenté. Il aimerait passer son marathon Ironman sous les 4h et cette 3ème édition (pour lui) en 5h15. C'est le compère idéal : aussi performant que sympathique.

Ah ? Je ne vous avez pas dit ? J'ai déposé le vélo après 3h15 de course. C'est incroyable ! Je suis euphorique. Un chrono de 5h15 est possible et serait d'autant plus enthousiasmant que ma meilleure perf' sur la distance remonte à 2011, en 5h25, tandis que les dernières avoisinaient 6h.

Les échanges sont nourris et enthousiastes, accompagnés de quelques points de vue splendide. 



Après le deuxième ravito, se profile le parc à vélo. J'y interpelle Quenotte, vélo en main, me faisant signe qu'il abandonne. Arf, c'est ce que je craignais. Nous longeons la côte sur une succession de tobbogans, n'étant pas sans rappeler "Kona" ; prestigieux lieu des championnats du monde Ironman. Le soleil est au zénith. J'ai oublié mon traditionnel buff, qui me vaut le qualificatif de "pirate", car je le porte à la Pantani. Mais je ne m'inquiète pas. Les 24°C d'aujourd'hui sont bien loin du caniard vichissois de 2018. 

Ce qui m'inquiète en revanche, c'est le syncopé de mes pas. Les musiciens comprendront l'image et que ce n'est pas bon signe. Suite à l'Ironman, j'avais compris d'où me venait la fameuse douleur "en bas à droite". C'est l'articulation sacro-iliaque qui fait des siennes. J'ai, probablement comme beaucoup, un léger déséquilibre droite-gauche. Sauf qu'avec l'entraînement, les inflammations apparaissent. Bon, si je vous écris tout ça, c'est que j'y  songe un long moment n'ai pas la lucidité d'essayer de m'en dissocier. Je m'arrête au troisième ravito pour m'étirer. Il en sera de même aux suivants, pour une bonne huitaine de minutes au total. 

"Bordel de merde, ressaisi-toi", comme dirait David MERCHANT. Pas un triathlète, mais l'un des personnages principaux d'une belle saga d'Hervé DARQUES. Comme quoi, on peut être sportif et aimer les bons polars. Surtout s'ils sont écrits par un écrivain normand ... copain de surcroît !

Allez hop ! Je me remémore mes travaux de préparation mental et l'ouvrage bien nommé "Sports d'endurance : repoussez vos limites". Je passe en mode "W.I.N" pour "What is Important Now". 5h15 était inespéré. L'objectif était une course maîtrisée. Il doit le rester. J'allège donc la foulée du mieux que je peux. Je prends le temps de discuter avec les bénévoles. En traversant une route, je demande à l'un d'entre eux un déambulateur. Rire me permet de capter la dose d'endorphines, que je pensais avoir oubliée au camping ! Et puis, sur un malentendu, je pourrais bien passer sous les 5h25 ...


Je reprends sereinement ma litanie running, au deuxième temps. Sous la demande insistante de mon ami Grégor, je vous la livre entièrement. 2. Le bonheur d'être là, en bonne santé et, de surcroît, de profiter d'un beau paysage. "Be good to Yourself", de Journey passe en boucle. 3. La capabilité à m'aligner sur des Longs et, maintenant, à y performer. Croyez-moi, même des triathlètes de très bon niveau sur des formats courts peinent, lorsque la distance s'allonge. Ils se l'expliquent difficilement. La seule chose que je sais et qui m'importe c'est que "je suis fait pour ça".

4. La fierté de mes filles. Je me suis bien entraîné. Je me bats, même si c'est difficile. 5. Pour le coup, je fais l'impasse sur la course à la Pacman, mais pas sur la suite. 6. Je suis inarrêtable. 7. Un dévoreur de finish lines, comme Galactus est un dévoreur de planètes. Oui, je sais. C'est un vilain. Mais ça reste dans l'univers Marvel (de l'Ironman ... hum, hum). Et il a une tenue avec du rose, comme celle du FIT ; donc, ça me va bien ! Avant le dernier ravito, je croise Quenotte, confirmant ces croyances sans le savoir : "Allez Etienne, t'es une machine !".

Le 8ème et dernier temps, c'est la projection vers le futur Ironman. Il reste un peu plus de deux kilomètres mais le théorème de Martin ne s'appliquant pas sur des formats inférieurs à la distance reine, je devais trouver une source de motivation différente de la Finish Line seule. D'où cette mise en perspective, à laquelle j'ajoute le 5h25 car je ne veux avoir absolument aucun regrets. Ayant réglé l'auto-pause sur la Garmin, je n'ai aucune idée du temps que j'ai passé arrêté, donc de mon chrono réel. Mais, pardon pour la répétition, je ne veux avoir aucun regret. J'accélère du mieux que je peux. La douleur me fait régulièrement fermer les yeux. Dernière descente. Je bifurque près du parc à vélo et claque dans la main de Quenotte puis de la mascotte de la Triskel Race. Je lève les yeux vers le compteur de l'arche l'arrivée. 

"Je l'ai fait !".

Ce qui m'émeut n'est pas tant ce modeste record perso de 5h24, que cette course et une préparation relativement maîtrisées. Je suis désormais capable de performer. Franchir la Finish Line n'est plus le seul objectif. J'ai pris une autre dimension depuis l'Ironman.

J'entre dans la tente de ravitaillement pour me sustenter. "C'est qu'ils savent accueillir les bretons !". Des salades, du poulet, du coca (Breizh, bien entendu !) et ... des crêpes ! Miam. Il y a des petits bonheurs de triathlète comme çà, comme les flammekueches, servies à l'arrivée du Triathlon de Belfort. Je trouve un coin d'ombre à l’extérieur pour échanger avec Quenotte. Il n'avait plus l'envie. A l'image de l'abandon de Kevin MAYER aux championnats d'Europe de Décathon, je peux le comprendre et ... suis impatient de le voir sur une nouvelle compétition.

J'ai terminé mon assiette et mon verre. Je retourne à la tente reprendre des crêpes, parceque, vous l'aurez compris, j'aime la galette ! Mais il n'y en a plus. Me voyant dans cette détresse, que seuls les hommes se coupant avec une feuille de papier connaissent, "Martine" s'empresse d'aller en chercher. Elle revient avec une assiette comportant les deux dernières unités ; les autres étant, à juste titre, réservées à la vente. "Merci Martine pour ce petit bonheur !"




"Qu'est-ce que vous cherchez en faisant ce sport et en ayant si mal ?"

Voilà Corinne. En relisant ce billet, tu verras quelques ingrédients qui expliquent notre addiction à ce sport. Dans l'ordre d'apparition :
- Se retrouver entre copains
- Faire le tri dans son passé et ses émotions
- Profitez du plein air
- (se) confirmer que "quand on s'entraîne, on progresse", comme je le dis souvent à Solène
- Prendre plaisir et s'amuser
- Savoir qu'on peut compter sur les amis quand on a un moment de stress
- Choisir de maîtriser ses pensées
- Rencontrer des concurrents sympas
- La satisfaction de ce qui a été accompli ...
- ... puis d'avoir dépassé ses difficultés
- Réaliser ses objectifs
- Découvrir une organisation et des bénévoles au top (pas que pour le buffet)
- Mangez des crêpes, parceque  .... j'aime la galette




Etienne / Loulou




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* Cette contine détrônera-t-elle "libérée-délivrée" dans la catégorie des chansons qui restent en tête après la lecture de mes billets ? 

1 commentaire:

  1. Content pour ton Personal Best (PB)... Belle nage, chouette vélo... et bientôt CAP plus équilibrée... il faut prendre le temps pour que tout çà rentre en ordre. Patience, travail, persévérance...
    Il te faut choisir un IM maintenant... et te fixer un objectif atteignable.
    Encore bravo : t'es quand même un sacré cérébral.

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