Le do et sa variation musicale (à l'oreille du moins), pour démarrer ce nouveau billet. Si cet univers musical permet d'ajouter de nouveaux lecteurs à mon auditoire*, ce n'en sera que mieux. Et si cela permet de commencer à teaser sur l'association culturelle, dans laquelle je m'implique avec mon petit frère, ce n'en sera que mieux.
Cela démarre donc par mon dos. Plus d'un an que les douleurs sont apparues ; génant, sans la gâcher, la fin de la Triskel Race. Il se rappelle à moi, dès que je mets un peu d'intensité dans mes séances de course à pieds. Le cerveau, le "gouverneur central" comme le désigne Tim Noakes dans sa célébre théorie**, m'envoie des signaux et régule l'effort.
Plus possible d'aller vite à pieds. Mais l'essentiel à nos âges, comme me le rappeler encore hier soir BipBip, c'est bien d'aller à l'allure prévue la totalité du marathon. Donc, au boulot ! Pas de place au doute ! Renforcement musculaire, exercices de respiration-méditation pour que stress ne s'aggrège pas sur le dos, etc. Rythme dans l'eau ou sur le VTT avec les copains et-pis-c'est tout !
Pour l'heure, cela ne m'empêche pas d'envisager des dossard ; histoire d'apprivoiser ce dos. Puisqu'on ne change pas une équipe qui gagne, et, surtout, parceque j'aime bien ces courses, je repars sur le trio : Eslettes, Montigny, Saint Paër.
Les 14 kilomètres et les 228 mètres de dénivelé d'Eslettes sont bien passées, grâce à un
départ prudent, de la concentration sur ma posture et une prise de ravitaillement systématique eau + 1/2 sucre. L'hypothèse étant que si cette zone n'est plus alimentée en glucose, les signaux nerveaux me le feront rapidement et douloureusement resentir. Ajoutez-y l'adrénaline de la course et vous prendrez un plaisir fou. Aucune douleur et la satisfaction d'apprendre à maîtriser mon "gouverneur central", mon moteur et ses outils périphériques : muscles, nerfs, etc. Certes, le premier ne m'offrit pas un rythme suffisant aller plus vite que les éditions précédentes ; mais je ne lui en veux pas. Et je m'amusais encore avec lui ce soir, en prenant les pieds d'un nageur ; réalisant ainsi mon meilleur chrono sur 50 m. Certes, je ne reproduirai pas ces 4,86 km/h sur les 3 800 m de l'Ironman. Mais nager en "survitesse", dans la vague d'un meilleur, avec des palmes ou la corde d'un entraîneur permet à ce "gouverneur central" de découvrir d'autres limites, pour mieux les dépasser. On a beau être constitué pareil, si on met les bonnes piles ; ça change tout ! Charge à moi de les "charger" justement.
C'est pour cela que j'aime tant ce sport.
L'Ironman n'est pas un Eldorado ; c'est son chemin qui vaut de l'or !
Prochain dossard, à Montigny pour un trail "en mode" (comme dit ma fille) sortie longue entre copains ; avec Quenotte et probablement David. C'est pour cela que j'aime le sport ... mais je pense que vous le savez déjà, non ?
Mais le meilleur "do" est probablement celui qui se suffit à lui même.
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* Si l'un de vous pouvait m'indiquer quelle figure de style peut qualifier "l'auditoire de lecteurs", je me coucherai plus intelligent ce soir ...
* Je me limite à développer davantage cette approche, pourtant passionnante, et en échangerai volontier de vive voix.
Je t'envoie une bonne adresse pour ce dos dès que je l'aie.
RépondreSupprimerBonnes courses de préparation d'allure... and take it easy... Le mois d'août est encore loin.