Nous avions coché cette épreuve. Elle semblait idéale, à 3 semaines de notre objectif commun : les 320 kilomètres de la Gravel Of LegenD (GOLD). "Une répétition générale", annonçait Quenotte, permettant de tester notre matériel, nos jambes et notre mental. Une épreuve, au sens littéral. Mais, je ne pensais pas que cela se rapprocherait autant de la définition du Larousse.
Nous nous sommes engagés sur Le Tour de Seine-Maritime en gravel, organisé par le club de Barentin. Les Bike-packeurs pourront réaliser les 420 kilomètres en 2 ou 3 jours. D'autres profiteront "du demi" et ses 240 kilomètres à parcourir en 1 à 3 jours. Nous avons choisi de les avaler en une journée. Je suis optimiste. Après tout, c'est une première édition : si les organisateurs veulent faire le plein, il faut que cela soit ressenti comme accessible. Logique, non ?
Premier test : la ponctualité !
On arrive tous les trois, à 5h15 sur le parking du Carrefour de Barentin, jouxtant le stade et le point de départ. C'est bon pour l'esprit d'équipe. Manque à l'appel Christophe, qui a fait l'impasse suite à une chute et des douleurs aux côtes. Il a bien fait. Cette journée nécessitait d'être à 100% de ses capacités. Après le sympathique café d'accueil, nous nous préparons. Quenotte sera le premier à être prêt à en découdre (#guerrierunjourguerriertoujours), tandis que je profite encore des vestiaires ...
La fleur au fusil et plein d'une intrépidité insoupçonnée, nous nous élançons donc vers 6h. Première musique, de circonstance, pour nous mettre dans l'ambiance.
Test des pneumatiques
Nous sommes tous les trois équipés en Touareg 40'. Ces pneus font l'unanimité et sont particulièrement adaptés par temps sec. Quenotte et son expérience gonflent bien moins que nous : à 1,8. Après avoir roulé sur des triathlons à 8 bars, je peine encore à me "restreindre" à 2,4 devant et 2,5 derrière. C'est pourtant trop quand le terrain est "engagé", pour mieux passer les silex et les racines. Le parcours étant annoncé à 60% bitume, j'optais pour une pression plus haute : joli prétexte pour rester dans les mesures évoquées et petite erreur. Je vais m'efforcer de réduire progressivement. La maniabilité et le confort du vélo sont importants sur longue distance.
Les 30 premiers kilomètres sont beaux et roulants. On longe d'abord l'Austreberthe, avant de profiter de pistes de la forêt du Trait. Avant cela une première crevaison pour Séb, suite à une descente typée VTT. Je connais un peu le coin. Ce choix de tracé indique de les organisateurs sont assez joueurs et que la suite va être un peu plus compliquée que le Tour de Seine-Maritime, proposé par l'office de tourisme ....Des gars du 420 nous rejoignent et le dépannent dans le pur esprit gravel.
Les choses sérieuses commencent
A proximité du Pont de Brotonne, on envoie la photo sur le fil WhatsApp de l'orga, lui permettant de s'assurer qu'on suit l'itinéraire et que tout va bien : un checkpoint dématérialisé, que nous exécuterons à nouveau au Cap d'Antifer, à Fécamp et à Quiberville.
Elle nous a prévenu : à partir d'ici et jusqu'à Saint Romain, cela sera difficile. "n'hésitez pas à mettre le pied à terre certaines fois, si vous ne vous voulez pas vous cramer". Je crois que je n'ai jamais avalé autant de dénivelé, de poussière et de feuilles en si peu de temps ! A chaque montée je m'accroche, limité par mes 42 dents à l'arrière. A chaque descente, Quenotte sifflote. Il est bien tranquille, tandis que Séb et moi sommes déjà bien "dedans". Moins aguerris, il nous faut nous concentrer bien davantage et laisser du jus dans cet exercice.
Euh, sinon, il suffisait de suivre "La Seine à vélo" et de remonter par La Cerlangue. C'est tout aussi joli et tout autant gravel ! Oui, mais cela ne nous aurait pas conduit à qualifier cette sortie "d'ultra distance". Dans cette nouvelle discipline, les débats foisonnent sur ce qu'est un parcours gravel ou pas (nature des pistes, engagement nécessaire sur des parties techniques, etc...). D'autres portent sur le moment à partir duquel, on peut qualifier une épreuve d'ultra-distance. Un consensus le définit par une grosse journée de vélo (arrivée à la nuit, après un départ à l'aube), nécessitant d'aller puiser au fonds de soi.
De ce point de vue, avec Séb , il nous faut donc remercier l'orga de cette première expérience avec l'ultra ... même si nous ne le savions pas encore. Souvenez vous de cette hypothèse optimiste de départ : "c'est une première édition : si les organisateurs veulent faire le plein, il faut que cela soit ressenti comme accessible".
Fini l'échauffement !
Nous avions remarqué que notre mentor était très en canne. A proximité de Saint-Romain, je rebrousse chemin pour retrouver Séb, qui a chuté sur une section d'ornières. Ignorant cela, il est parti vivre sa course et profiter de ses jambes du jour. Merci pour cette balade de 60 bornes. A ce soir, à l'arrivée !
Fini l'échauffement pour lui (donc). Et place à une reprise de tempo, plus soutenable pour nous deux. Après cette partie technique, le plus dur est probablement derrière moi. Le meilleur est devant, certainement. Oui. Je suis optimiste et, d'ailleurs, payé pour ça.
Nous passons par le village de mon enfance : Manéglise. Manéglise et ses champs de blés, que je glanais pour réaliser du pain avec mon voisin Eric. Celui de droite dans lequel, lors d'une soirée mémorable, nous avions pris nos guitares avec Fred pour chanter une balade de Skid Row : I Remember You.
La boîte à souvenir est donc ouverte. Le passage à proximité de la rue Chopin, dont je garde des liens précieux avec lui et Guy. Cette descente et la maison de Madame MERCIER, qui donnait des bonbons aux écoliers qui venaient la saluer. Cette nouvelle salle des fêtes, qui accueillit un concert des Black Design et des Trash Mort. Dans l'ancienne, j'avais reçu le 4ème prix d'honneur et le dictionnaire, dont un extrait a été pris en photo. C'était ainsi : toujours placé, jamais premier. C'était déjà un Fred, qui était devant d'ailleurs .... Le passage devant l'école primaire et le stade, exceptionnellement tondu. A l'époque, la municipalité adoptait les préceptes de l'économie de la fonctionnalité avant l'heure ; puisque ce lieu abritait les parties de foot, les pâquerettes et quelques vaches. Non loin de celui-ci les nuits de jeu de rôle animées, chez Julien ou "Béru" avec mon frère Sam. J'étais heureux de pouvoir évoquer ces quelques moments avec Séb. Heureux de nous en remémorer d'autres avec lui, en devinant - au loin - la cité U, où nous nous sommes rencontrés. Je déclipse ma chaussure droite et tend ma jambe vers l'arrière. On en rit. David comprendra ... Je n'en évoquerai pas plus, de risque de ternir mon image de père sérieux et mesuré. Il y a quand même des trucs qui forgent des amitiés, nonobstant l'importance des messages d'avertissement sur l'abus d'alcool ...
Nul besoin d'être un expert en préparation mentale, pour imaginer le boost que cela procure. Depuis la Triskel Race, je contrôle vraiment mieux ce type de pensées ; déclenchant à souhait les souvenirs positifs ; refoulant les autres. J'aime profondément ce sentiment.
La parenthèse se referme trop vite
Passé ce temps et ces routes secondaires, presqu'aussi agréables, nous reprenons des portions "bien gravel". Impossible de protéger Séb, qui a de plus en plus de mal à suivre. Nous en avons discuté lors de notre dernier repas "graveleux" chez Christophe : il est délétère de continuer à rouler à deux. "Plus de 1 300 m de D+. J'ai mangé plus de dénivelé sur ces 90 bornes, que sur ma sortie de 200" constate-t-il. Chacun doit "vivre sa course", m'invite-t-il. On se quitte donc, avec le sourire, après 30 bornes passées tous les deux. "On a fait le plus dur. Il en reste 140 jusqu'à Emainville. Ensuite ça descend". Eternel optimiste, que je suis !
L'aventure ensemble, le défi face à soi-même
Cette phrase de Quenotte - alors que nous préparions notre premier Ironman ensemble - résonne encore. Il est loin devant. J'ai laissé Séb . Il y a bien moins de participants que sur la GOLD et donc, aucune chance de rouler en groupe.
Et c'est bien ainsi. C'est ce que je suis venu chercher en me lançant dans la longue distance en gravel.
- Je suis fait pour ça [l'ultra-endurance]
- C'est ce que tu es venu rechercher ; alors vas-y !
- Tu sais ce que tu as à faire ; alors fait le (Rocky IV)
Ces mantras sont rapidement complétés de "Dur dans le mou, mou dans le dur". Le vent côtier souffle fort ici. Il sera à l'origine de l'abandon de certains participants ; tandis que d'autres renonceront à réaliser les 240 kilomètres en une journée, pour cette raison. Mais, j'ai vécu et appris du Dutch Wind, depuis le Gelreman. Cet adage fonctionne bien. Je courbe l'échine et m'efforce d'apprécier chacun des paysages qui s'offrent à moi, entre deux touristes parfois. Le Cap d'Antifer, Etretat, Fécamp, Veulette sur Mer : c'est magique ! Ce, même si les 26% du Veulsberg (un mur pour sortir de cette dernière ville), m'obligent à mettre le pieds à terre. Il y a 3 semaines, je le franchissais en 2 minutes avec Christophe. Il m'en faudra près du double. Il faut dire qu'avant d'y parvenir, notre approche avait été moins sollicitante.
Il n'y a qu'en conditions réelles, qu'on peut confirmer ce type de choix
Les approximations sur l'alimentation et l'équipement ont généralement peu de conséquences en entraînement. A partir d'une certaine durée, dépassant 5h, cela se gâte. Passé 10h, on paie cash. Il n'y a donc qu'en s'alignant sur ce type d'événements, que l'on peut éprouver ses protocoles.
D'abord l'organisation de mes sacoches. Sur le cadre, celle que j'utilisais pour mon alimentation sur Ironman. De taille réduite, j'y ai mis mes 2 petites powerbanks, à proximité de la lampe et du GPS, qu'elles devraient recharger. Erreur ! Je n'en ai eu (logiquement) besoin que sur les 4 dernières heures. Pendant tout ce temps, la place aurait pu servir à placer des barres et m'inviter à m'alimenter, comme j'en ai l'habitude. Je libérais ainsi de la place dans mes poches arrières, pour y entreposer des bananes. Sans cela, j'en avais fixé deux sur ma sacoche de selle. Inutile d'écrire que - rapidement tombées dans une de ces nombreuses descentes techniques, que j'évoquais - elle firent le bonheur de la faune avoisinante. C'est qu'on aime Dame Nature, quand on fait du gravel !
Avec l'expérience, je saisis plus rapidement l'opportunité de trouver de l'eau dans les cimetières et les toilettes publics, qui jalonnent le parcours. L'objectif étant de ravitailler bien avant d'être à sec. En gravel, on peut être longtemps loin de tout et au milieu de rien !
Je dois encore en acquérir pour optimiser davantage ces arrêts : check du tel et photos à l'orga comme à sa famille pour les rassurer, réorganisation des poches, alimentation, pipi, crème anti-frottement sur le séant, etc. Comme en triathlon, tout le temps passé sans mouvements peut avoir des conséquences. "1h d'arrêt, c'est 20 km à 20 km/h". Lapalissade ironique, quand on pense à tous les sacrifices faits pour rouler plus vite : trainings, achats, etc. FOCUS va reprendre du service Coach BipBip !
Point de bananes, point de rupture
Je ne m'y attendais pas et pourtant, elle fait partie des expériences, relatées par bien des cyclistes en ultra-distance : la fringale. En cause, les premiers kilomètres en sur-régime pour suivre notre champion [ndlr : on en attend encore la confirmation, mais nous sommes persuadés que Fred bouclera la distance dans le meilleur temps] ; ces deux bananes qui manquent et l'impossibilité de trouver un point d'alimentation rapide à Quiberville à 19h, alors que les touristes affluaient pour se rassasier. J'y garde le souvenir d'un panini servi en 40 minutes, lors de notre virée de repérage avec Christophe. Bref, je suis sec. Ma dernière barre ne parvient pas à me rassasier. J'éprouve un point de rupture d'un nouveau type. Je fais une dernière fois le tour de mes poches, confirmant qu'il ne me reste plus qu'un gel et checke le tel pour trouver cette inspiration. Ce miracle de motivation.
Séb vient d'envoyer une photo de Quiberville. Il est une heure derrière moi et se bat. Ce mental est incroyable. Depuis mon premier marathon, j'ai plus de respect pour les gars derrière, que les champions qui sont devant. Ils ne sont pas payés pour le faire et auront plus mal aujourd'hui. Il est novice sur le longue distance. Le parcours me semble particulièrement difficile. Mais il s'accroche. "Je n'avais pas de doute : c'est un teigneux", me précisera Quenotte mardi. C'est qu'en la matière, il s'y connait ! Il était déjà hors de question de vivre un nouveau DNF. Je trouve à ce moment une forte de source de motivation et mon maître en optimisme. "Renaux", de l'orga, lui indiquant par message : "il te reste 50 k, donc tu vas mettre environ 3h ....". Là, franchement je m'incline. Parce que, de nuit, après autant d'heures de selles, sur ces chemins moins roulants que ceux que nous aurions empruntés de l'autre côté de la Saane ; ce n'est pas la même ! C'est tout aussi joli et tout autant gravel ! Oui, mais cela ne nous aurait pas conduit à qualifier cette sortie "d'ultra distance".
En attendant, j'ai toujours aussi faim. Je dois faire demi-tour face à une barrière et la vache, qu'elle enferme. Mon gravel a moins d'affection, pour elle que moi. Je ne la sauterai pas, comme les copains l'ont fait ... la barrière ! Je tente une approche à la "nu et culotté" en repassant devant un mec qui fait son barbecue : cela n'a pas le même effet. Je repars broucouille, comme ont dit dans le bouchonnois.
A Auzouville, je croise un couple avec une poussette. Il m'indique un restaurant. J'y entre avec cette musique de l'Auvergnat (de Brassens) en tête. J'espère y glaner
" (...) [quatre] bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
(...) quand les croquantes et les croquants
Tous les [lecteurs] bien intentionnés
S'amusaient à me voir jeûner"
Mais le cauchois, n'est pas auvergnat. "La seule chose rapide, c'est une pièce de viande et des frites" affirme le patron. Va pour ça alors ...
.... mais quel bonheur les amis ! C'est ça l'esprit des anciens. Me manque plus que le pichet de rouge pour accompagner le tout et remplir mes gourdes ! Je repars rassasié, revigoré et ravi de cette expérience de l'ultra. J'ai d'ailleurs était servi plus rapidement qu'à Quiberville, Christophe.
Avec la nuit, je m'efforce de donner des nouvelles régulièrement, gérer convenablement l'énergie de mes instruments, être vigilant sur la trace et le pilotage. Les chemins forestiers et les ornières sont plus piégeux qu'en journée. De l'autre côté, cela aurait plus facile et tout autant gravel ! Oui, mais ...
Je suis au bon endroit. C'est dans ces circonstances seulement que l'on se révèle et que la passion pour le gravel se confirme. Ce point de rupture ; je l'ai dépassé : YES !
Emainville : c'est gagné ! "Maintenant, ça descend !" Au-delà de cette boutade, dont - j'espère - nous rirons longtemps ; je décide de limiter les risques de crevaisons et chutes, accrus de nuit et après tant de route. Je suis du genre prudent : les fabricants de disques et de patins de frein m'en sont grés ... Je rallierai donc Barentin uniquement par la route ; en m'éloignant du parcours.
J'ai fait ce que j'avais à faire.
Est-ce le relief ou la perspective de l'arrivée ? Certainement les deux : mon Basso et les roues artisanales de David T. m'emmènent, tel ce cheval portant son cavalier hagard jusqu'à sa destination. Plus Lucky Luck, qu'Aragorn pour l'occasion. Petit point sur ces fameuses ROO. Impeccables dans les relances, légères en montée, maniables en descente. Et quel plaisir par vent latéral : je n'ai pas mis un coup de pédale dans le dernier kilomètre m'amenant au Cap d'Antifer. Cela dit, ce n'est pas la roue qui fait le pilote ! Surtout, je sais David T. très appliqué sur le montage. Il m'avait déjà réglé ou réparé d'autres paires : c'était une évidence que de lui en acheter une, montée sur-mesure et juste à temps.
J'arrive à minuit sur le parking, après une journée de plus de 18h, dont 14 de selle, sans compter les portages de vélo. Avec cette fraîcheur, confirmant la théorie du "gouverneur central" de Tim Noakes : le cerveau cherche à préserver le corps en envoyant des signaux de fatigue, de sorte qu'il reste souvent de l'énergie à proximité de la finish line. Regardez les concurrents sprinter à l'arrivée d'un marathon ou en haut du Tourmalet, vous comprendrez !
Fred (BipBip) m'a fait découvrir la musique, qui précède ses départs sur Ironman. Voici celle de Fred (mon ami d'enfance), qui m'accompagne maintenant.
Quant à Fred (Quenotte), il est arrivé depuis bien longtemps : vers 21h30. Nous serons les seuls à avoir bouclé le parcours de 240 kilomètres le samedi. C'est dire la difficulté de la chose et la fierté, de pouvoir nous dire que nous venons de réaliser notre premier ultra.
J'attends Séb avec Peggy, comme BipBip l'a fait à mon égard à Copenhague. On regarde la montre et son téléphone, guettant un signal GPS du Garmin de Séb ; qu'il n'émettra pas, car en limite de batterie.
Je t'attends Séb avec Peggy, comme BipBip l'a fait à mon égard à Copenhague. Pour répondre à ton message. Ce n'est pas de la gentillesse. Cela va au-delà.
Le lendemain matin, je découvre des fourmis dans mon index droit, symptôme des cyclistes ultra. Elles disparaitront vite. Mais, ce que je retrouve avec émotion, c'est l'attention de mes filles chéries, à mon réveil. La discipline a changé. Pas cela. Je n'avais pas besoin d'éprouver leur affection, dont les gestes me sont toujours aussi précieux. Mais quel bonheur à chaque fois.
En conclusion, cette épreuve m'a permis de :
- tester un tracé autour de la Seine-Maritime, moins facile que l'itinéraire touristique, mais tout aussi joli (bravo l'orga sur ce point)
- confirmer que la planification, que j'évoquais dans mon dernier billet, convenait
- vérifier les réglages déterminants du matériel : pochettes roues et pneus en premier lieu
- renforcer mon mental
- vivre ce premier ultra ; espérant que vous aurez pris autant de plaisir à lire ces lignes que j'ai eu à les écrire et le vivre
Fallait-il alors une telle épreuve pour me convaincre, que je fonctionne à l'affectif ? Non.
En tous cas, il reste moins de 3 semaines pour confirmer tout cela à Angers ...
IronLoulou
Folie pure ce 240k à trois semaines d'un périple encore plus long... Tu n'as pas un mental de biscotte Etienne
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