Partages sur l'Ultra : les réflexions, émotions et compagnons qui m'amènent à me dépasser.
mardi 29 décembre 2020
Le réconfort avant l'effort
dimanche 13 décembre 2020
Right Now !
J'aurais pu titrer ce billet : "Sur un malentendu". La saisonnalité vous aurez immédiatement renvoyé vers une comédie culte.
Mais il m'importait de vous partager mon enthousiasme, en redécouvrant le titre de Van Halen : "Right Now". Je me suis d'abord empressé d'en aviser mes Ironfriends sur Whats'App. "A croire qu'il l'avait écrit pour l'Ironman® !". Sentant poindre un brin de scepticisme sur ce réseau social, je m'efforçais de trouver la source de ce malentendu ; que je vous livre ici. Car, il s'agissait effectivement d'un mal-entendu, au sens propre, sur les paroles du refrain de la chanson. Là ou Van Halen haranguait la jeunesse "It's your tomorrow" (c'est ton/votre avenir), j'entendais et beuglais "It's not tomorrow". Un "n'attend pas demain" résonnant quand les entraînements hivernaux se font durs. Un "n'attend pas demain", qui doit permettre de relancer la machine sur le marathon Ironman® ; alors qu'on voudrait se relâcher de manière coupable. Coupable, oui. Car l'Effort - avec une majuscule - il faut le faire à cet instant ; pour valider tout le travail et les sacrifices (familiaux) réalisés avant. Coupable, oui. Car tu as l'occasion rare de dépasser une limite, si tu ne succombes pas à ton instinct de protection. Tu auras alors la double-fierté d'avoir atteint ton objectif et de prouver que les barrières sont faites pour être franchies. Le sentiment du devoir accompli, quand tu profiteras de la récupération du lendemain et des prochains jours. Après tout, elle pouvait (elle devait !) attendre.
Alors que j'appréhende ma réaction face à ce moment crucial, "It's not tomorrow" résonne comme un slogan salvateur. La musique est un art. Elle offre donc, par essence, à son auditeur le soin de son interprétation. Je vous remets d'abord le lien vers le clip de la chanson. Puis un tableau la détaillant, qui vous obligera à froncer les sourcils pour le lire et - j'espère - en sourire.
J'aime ce malentendu et ce qu'il m'apporte. Je ne suis donc pas prêt de faire (et brailler !) la correction. Inutile enfin de repréciser que sur, un Ironman®, on ne peut pas tout miser sur notre physique !jeudi 3 décembre 2020
Calendrier de l'Avent
vendredi 27 novembre 2020
November Train
Démarrons donc ce billet par "un bon vieux rock, bien rétro", puisque le confinement n'en finit pas ; et qu'il faut garder nos bonnes habitudes. Je vous laisse deviner d'où vient cette citation et m'empresse de vous livrer le titre de la chanson, auquel il fait référence : November Rain.
samedi 31 octobre 2020
Confinement. Et maintenant ?
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Le rayon de 1km autour de la maison est désormais tracé au feutre ... |
Confinement agaçant
"On ne va pas se mentir", comme disent nos d'jeunes : la situation m'a d'abord agacé en bien des points.
- Fermer les piscines et les salles de sports ; dans lesquelles gestes barrières et traçabilité étaient bien mieux respectées qu'ailleurs. Dire que j'ai cru que la fille de l'accueil me draguait, lorsqu'elle demandait mon numéro de téléphone !
- Interdire les compétitions de plein air, en raison de la fameuse distanciation sociale ; laquelle semble inutile dans les cantines scolaires. Dédicace, Séb !
- Distinguer les commerces "non essentiels" des autres. Les librairies font partie de la première catégorie, à l'inverse des bureaux de tabac-presse ; que l'on juge donc indispensables à la Nation. Placez solennellement la main sur la poitrine, la prochaine fois que vous passerez devant le drapeau en forme carotte rouge, s'il vous plait !
- Avoir eu, un temps l'illusion, qu'on avait un pro à Matignon et se renforcer dans l'idée qu'on a des prix Nobel dans l'administration. Estimer que d'aller chercher ses clopes et Nichon Magazine* serait moins dangereux que de faire du sport et lire un bon livre ; ça frise le génie !
J'avais toujours défendu que, l'importance des moyens affectés à la fonction publique, devait permettre de répondre "présent" le Jour J. Cela permit, en 1999, de rétablir rapidement transports et électricité dans les territoires touchés par la tempête. C'est dans cette logique que les agents qui assurent notre sécurité, notamment les pompiers, passent parfois moins de temps sur le terrain qu'en caserne à se former et se préparer. C'est dans cette logique que j'espérais un jour comprendre l'intérêt d'investir cinquante milliards d'euros du budget de l'Etat dans la recherche. Las. En 2020, tout ce petit monde nous aura moins donné l'image de gendarmes aussi affûtés que Tony et Fab', que celle d'un policier municipal jovial et rondouillard. Avec toute la sympathie que j'ai pour mes anciens collègues de Canteleu, et les "agents de la paix avant tout" bien entendu. A fortiori même !
Confinement questionnant
"Futain de Futain, juste l'année où il y a un XXL à Deauville". Réaction de Sylvain, mon copain de la FraTri, sur What'sapp , jeudi dernier.
Xavier nous avait fait part de la création de ce format ironman© quelques jours plus tôt. L'épreuve tombait bien, car nous avions tous l'envie d'en revivre une ensemble. Pas loin de chez nous en plus et, surtout, l'année de son jubilé. La décence m'empêchant de vous indiquer qu'il aura bientôt cinquante ans. Oups !
Cela fait longtemps que je lui ai promis de l'accompagner dans le triathlon, qu'il choisira pour fêter dignement cet âge. Le réaliser avec Sylvain et David, voire Caro ; retrouver cette image : ce sera vraiment génial.
Alors, j'ai répondu en mettant de l'objectif sur le subjectif ; comme j'aime à le dire. Même pour une épreuve en juin, nous n'avons pas encore besoin de faire des sorties trop longues. Cela peut attendre janvier, si on est bien préparé par ailleurs. C'est à dire si on n'a pas abusé des raclettes ou que les tablettes sont dessinées et pas décimées. Certes, j'aurais bien aimer poursuivre et capitaliser sur ma progression à vélo. Certes, avec le temps de ce matin, j'aurai pu réaliser une belle balade dans la vallée de la Seine. Mais il faudra faire autrement.
" Je ne choisis pas ce qui m'arrive. Je choisis ce que j'en fais"
Appliquons donc cette maxime, dont je m'enorgueillis régulièrement. A défaut de natation et de longues sorties vélo, je repars donc sur un cycle de vitesse en course à pieds. Cette vitesse est bien relative, car je peine désormais à courir au-dessus de 14km/h. L'âge et la génétique ne peuvent expliquer à eux seuls, mon écart avec BipBip ou ma peine sur une accélération de Quenotte mercredi.
Confinement. Et maintenant ?
Elle est là. La clef. Le présent. Son présent. Faire fis de ce qu'on ne maîtrise pas. On a tant et si bien à faire avec son corps et son esprit.
Joe : Le circonvenir ?
Jimmy : Hé oui j'ai du vocabulaire. Tu lis beaucoup ?
Joe : J'suis abonné à Nichons Magazine. Ca te va ?
dimanche 11 octobre 2020
Engag'men-ent
La piscine de Canteleu étant une nouvelle fois fermée, je me suis demandé si je ne devais pas envisager un autre sport. Le hockey sur glace me vint à l'esprit. Peut-être, parce que c'est la seule discipline collective majeure, dans laquelle un club normand figure en élite. Certainement, car cette scène mythique de Wayne's World démontre que je suis resté bloqué dans les années 90 et qu'elle me permettra d'illustrer cet article.
Il faut dire que le COVID interrompt régulièrement les aspirations sportives ; comme les voitures, cette partie rêvée des deux héros. En réalité, comme je l'indiquais dans un billet antérieur, ce sont surtout les incohérences des autorités sanitaires, qui sont en cause. Mais peut-être suis-je de mauvaise foi, car déçu d'être malchanceux. Oui, malchanceux ; car, à deux kilomètres près, je me trouvais dans "la zone bénite". Un périmètre extraordinaire dans lequel le COVID, comme les retombées de l'incendie Lubrizol, ne pénètrent pas. Sinon, comment expliquer que la Foire Saint Romain y ait lieu ? C'est fort ! Alléluia ! Car, pendant ce temps, la piscine de Canteleu reste fermée malgré un protocole sanitaire scrupuleux. Romaric me confirmera certainement qu'il n'y a pas eu de COVID de signalé, grâce à cela. Mais bon. Après tout, si la foire peut permettre à des sédentaires de faire leurs 10 000 pas, une fois par an ; avant d'avaler des fritures, comme le reste du temps (...). Les voies du seigneur sont décidément impénétrables. Alléluia !
Mais au-delà des interruptions, ce qui m'inspire le plus dans l'extrait, c'est cette notion d'engagement.
Avec le ton s'il vous plait :
"Engag'men-ent !"
Oui. C'est bien là l'essentiel. Resté focus, engagé, en faisant fis de ce qui se passe autour. Le Gelreman, c'est loin. Mais, il ne faut pas perdre de temps sur ce chemin exigeant, qui doit m'amener sur ma Montagne Sub11.
Ce midi, j'en ai achevé une première étape, axée sur du travail à vélo. Initialement, je pensais m'aligner sur la Gentleman du Cailly, comme en 2018 avec David. Mais, elle n'a pas résisté au COVID. C'était à prévoir. Et j'avais donc anticipé le coup en me chronométrant sur une distance et un profil quasi-similaire, fin juin : le "RDCL Tour Conihout". C'est une boucle de 12,37 km qui a l'avantage d'être abrité et très emprunté par les triathlètes, notamment lors du triathlon de Jumièges. L'idéal donc pour mesurer ses efforts par rapport aux autres et, surtout par rapport à soi.
Par rapport à soi, car quand on voit les gaillards qui sont dans le top 10 du KOM, on oublie l'envie de s'y frotter. Et, surtout, car on ne peut pas se plaindre du vent et de la circulation. Il n'y a qu'un "cédez le passage" à aborder, avant le dernier tiers, très casse-pattes, du parcours.
Je réalise donc le test à plus de 36km/h de moyenne ; mais ne parviens pas à passer sous les 20 mn et améliorer ma précédente marque de plus de 5,20%.
J'ouvre donc la boîte à excuses. D'abord une sortie de rhume, comme en atteste l'état de mes gants (...). Ensuite, le patin gauche du frein arrière frottait sur ma roue. Naturellement, je ne m'en suis rendu compte qu'en arrivant à la maison. J'avais pourtant bien vérifier en montant les roues aéros ; mais il est probable que l'étrier se soit légèrement décalé en cours de sortie. Cela expliquerait pourquoi je n'atteins pas les 35km/h sur mon deuxième tiers ("Yvetot Tri Part 1") ; alors même que c'est plat et qu'y passais à 37 km/h la semaine dernière !
Ces données Strava confirment mes intuitions en course et ce qu'indiquait mon compteur. Un petit 36, en passant à proximité d'un point de repère, devant lequel je filais à 40, huit jours auparavant.
Petit coup au moral. Et cette petite voix qui te dit "Allez, lâche. Ce sera pour la prochaine fois. Relâche toi". La même que durant le marathon de l'ironman. Et justement ; à ce moment ....
"Engag'men-ent !"
Alors je décide de continuer d'appuyer. Ne rien lâcher. Ne pas avoir de regrets. Je me jugerai à la fin de la boucle ; pas avant. J'appuie même si ça fait mal et même si je pense aller moins vite. Mais, je ne le saurai pas avant d'être arrivé.
C'est une version sportive de Van Halen, qui a "jumpé" dans l'au-delà cette semaine.
Ah, might as well jump, jump
Go ahead and jump
You say you don't know, you won't know until you begin
Et puis, ce chrono est un indicateur parmi d'autres ; notamment les fameux KOM. Je me suis pris au jeu et ça m'a bien plu. Ca permet d'agrémenter une sortie tranquille avec les potes, en les quittant 2-3 mn pour aller chercher un top 3 sur un segment, qui vous convient. Ca permet de jouer au "concours de kekettes", en en prenant un près de chez soi. C'est le kif, à défaut de mettre un dossard. Et ça permet de bien travailler, s'ils sont disputés intelligemment.
"Engag'men-ent !"
Me voilà donc bien engagé, justement, sur mon chemin.
Le bloc vélo m'a rendu confiant : je flirte de plus en plus souvent avec les 40km/h sur le plat et les top 10 de certains KOM. Il doit être suivi d'une période de préparation, qui doit m'amener au Trail de Montigny. S'il devait être annulé, je le remplacerais par un run d'une vingtaine de kilomètres, dans la même forêt.
Ma programmation sera ainsi ponctuée de différents tests ; permettant de :
- se motiver dans les entraînements qui les précèdent ; et ce sera important quand les jours seront plus froids et pluvieux, avec des piscines fermées
- travailler le mental : trouver des leviers et des ancrages pour le moment M (comme marathon) du jour J
"Engag'men-ent !"
mercredi 16 septembre 2020
Tous dopés !
"Le dopage consiste à prendre des stimulants pour améliorer ses performances"
Rendons à Futura-Sciences, ce qui appartient à Futura-Sciences. La simplicité de leur définition a l'avantage d'éviter la prise d'une substance potentiellement dopante : l'Ibuprofène®. La subtilité nécessaire des autorités idoines étant bien plus propice à des maux de têtes, qu'à mon rebond rhétorique.
Avec le Tour de France, le sentencieux "tous dopés" reprend de la vigueur. Logique. Quand il est déclamé par un cycliste que tu viens de dépanner, c'est surprenant. Mais quand tu réalises que c'est un cyclo-mytho, tu comprends.
Vous savez : ce gars qui se sent obligé de vous dire qu'il a gagné des courses à la saucisse, quand il était jeune. Et que s'il arrivait derrière, c'est que ceux devant étaient forcément dopés. Quand tu pousses un peu, tu t'interroges rapidement sur la cohérence de ses propos. Mais pas autant qu'avec l'apno-mytho. Celui-ci discute avec Romaric avant une partie de pêche sous-marine ; en apnée, donc.
- Je pêche parce que je suis trop vieux pour la natation. Avant j'étais spécialiste du 100 m.
Romaric lui tend la perche qu'il saisit. Notre sujet disserte et indique qu'il plafonnait juste en dessus de la minute. Il apprend que Romaric avait accrocher 24'95 sur sa discipline de prédilection : le 50 mètres.
- Ah, ouaih ! Je me souviens : je passais sous les 22 secondes
- Bravo mon gars. T'es aussi fort que Florent Manaudou et faudra que tu m'expliques comment tu restes à la minute avec une telle perf' !
Pardon pour cette parenthèse. J'en ai totalement perdu mon rebond rhétorique. Mais je m'en serais voulu de ne pas vous partager cette anecdote croustillante.
Bref, mon cyclo-mytho assène, plein de certitudes : "Faut être dopé pour faire un Ironman® !"
Premier réflexe : "y a que les cons et les dentistes qui font des amalgames* !"
Deuxième : le saluer et finir sa sortie vélo tout seul.
Troisième : assumer.
Oui, nous - les finishers - nous sommes tous dopés.
Oui, nous avons des "stimulants pour améliorer la performance", que bien d'autres n'ont pas.
D'abord, j'avoue que je renouvelle régulièrement mes globules rouges, si précieux dans les sports d'endurance. Oui, je le confirme : je donne mon sang !Nos encouragements ne seraient donc pas si différents, de ceux dont bénéficient d'autres sportifs. Soit. Mais qui d'autre a le bonheur de voir ses filles arborer si fièrement ses T-Shirt de finisher ? Ce signe indiquant aux autres élèves de leur classe : "mon papa, n'est pas PDG ni médecin, mais c'est un Ironman".
Croyez-moi. Quand il est difficile de résister aux tentations du canapé le dimanche matin, ou après un déplacement pro, c'est une pensée qui me pousse. Me pousse à m'entraîner davantage que les autres. Me pousse vers ce stimulant à proprement parlé : l'entraînement.
Il est vrai que nous fleurtons avec la bigorexie et que, ce qui nous en préserve, est l'attention que nous portons à notre famille.
Oui. Je suis dopé à l'entraînement, comme je suis dopé à la Finish Line. J'y ai consacré une ode ; dont le lyrisme était surtout destiné à un partage avec Xavier, à quelques jours de son Ironman®. Son premier. Car, j'attends la date et le lieu du deuxième, pour l'y accompagner.
C'est tout le paradoxe. La Finish Line est autant une fin qu'un moyen. C'est autant un objectif qu'un levier puissant pour se donner les moyens (justement) de l'atteindre, dans le délai escompté. La raison pour laquelle tu désires tant t'améliorer. Ce qui explique probablement, en partie, pourquoi "le Long" (la distance Ironman® comme les ultra-trails), est l'une des seules disciplines permettant de s'améliorer après 25 ans. Et ça ; si on ne peut le qualifier de dopant, c'est incontestablement stimulant et kiffant !

dimanche 30 août 2020
The show must go on
Allez hop. On redescend dans la vallée maintenant. On regarde en haut, en prenant du recul. Certains sont restés en altitude. Ils y planteront, horriblement seuls, leur fanion après avoir réaliser leur marathon sur un balcon ou dans leur jardin. D'autres freinés, par le manque de visibilité n'ont pas encore entrepris de remonter. "Je n'arrive pas à me motiver pour aller courir", me confiait Romuald mardi. Connaissant son activité professionnelle, j'aurai des difficultés à nier le courage de ce finisher des 77km nocturnes de la "Sainté". Mais, les plus enjoués, se trouvent sur une toute autre chaîne de montagne. La beauté des chemins y semble aussi grandiose que leur largeur est étroite. En bas, des panneaux d'interdiction de doubler sont clairement apposés. Ils ont des machines d'un autre temps et d'un autre poids. Pas taillées pour aller vite, mais pour aller loin. Le Bike Packing ! Je me rends compte qu'il n'est pas réservé à des barbus végans, ayant pris une année sabbatique pour voyager à travers le monde. Déjà, on peut , comme la "Team Marmo", aimer la viande comme le bon vin et entreprendre un tour du monde ; lequel se transforme en tour d'Europe* en raison du COVID. Quant à la "Team Bottle", elle ne s'est pas encombrée de ses enfants cet été pour parcourir les 1293 kilomètres de la Vélodyssée, reliant Morlaix à Hendaye. Enfin, nous avons eu le plaisir de retrouver en vacances, Quenotte ; bouclant la troisième étape d'un long périple aquitain, en solitaire. Au-delà de la géométrie des cadres utilisés, le point commun de ces personnages réside dans le plaisir, qu'ils ont eu et transmettent. Tout là-haut.
